
Par : LARBI SIDALI
La liste des syndicats et des organisations activant dans le secteur de l’éducation et désirant effectuer un mouvement de protestation dans les jours à venir ne fait que de s’allonger. Après l’annonce faite par le CNAPEST il y a quelques jours de recourir à une grève, et ce, à partir de la première semaine du mois de novembre, l’union nationale du personnels de l’éducation et de la formation a fait de même lors de la clôture de la 36e session de son conseil national qui c’est tenu du 20 au 21 octobre dernier au lycée ben ‘’Teftifa’’ dans la wilaya de Blida.
En effet, d’après un communiqué datant du 22/10/2021 et émanant du conseil national de l’UNPEF, une grève nationale sera organisée dans les jours à venir. La date ainsi que la forme de ce débrayage qui touchera le secteur de l’éducation n’ont pas encore été communiquées. Ce même communiqué a expliqué que les raisons qui ont menées à cette décision, sont purement sociaux-économiques, soulignant en premier lieu, la dégradation du pouvoir d’achat et la crise inflationniste qui n’a épargné aucune catégorie sociale. Dans ce contexte, l’union nationale du personnel de l’éducation et de la formation revendique une révision des salaires et des primes pour l’amélioration du pouvoir d’achat des fonctionnaires de l’éducation. Cette même source a également revendiqué l’instauration de certaines reformes dans le secteur. Le syndicat a cité à titre d’exemple l’ouverture de nouveaux postes de travail afin d’alléger les heures de travail pour les enseignants de moyen et de lycée. À ce sujet, l’UNPEF exige de privilégier les diplômés de l’école nationale supérieure ENS. Les signataires de ce communiqué ont également exigé que les écoles primaires doivent être dissociées de la tutelle des collectivités locales ajoutant que les collèges et lycées doivent bénéficier d’une augmentation des budgets. S’ajoutant à la liste des revendications, l’UNPEF, a exigé qu’un texte juridique protégeant le corps enseignant de toute forme d’agression doit voir le jour. Pour ce qui est des conditions de travail dans le sud du pays et plus précisément la prime d’indemnisation, l’union nationale du personnel de l’éducation et de la formation a estimé que cette dernière doit être revalorisée expliquant que cette prime est encore calculée sur le base d’un salaire de base datant de 1989.