
Par Arezki Louni
Depuis le lancement de la formule location-vente, en 2000, l’AADL a permis à des centaines de milliers d’Algériens de trouver un toit. En plus des quelques trois millions de logements distribués depuis le lancement de cette formule, pas moins de 61.344 unités ont été distribuées ces dernières semaines, dans le cadre de la large opération de distribution qui a concerné plusieurs wilayas du pays à l’occasion de l’anniversaire de la fête de l’indépendance et de la jeunesse.
C’est du moins ce qu’a annoncé, samedi un communiqué de l’AADL, publié sur sa page facebook. Cependant l’AADL est en bute à des problèmes d’ordre structurels, organisationnels et logistiques. A commencer par le cadre réglementaire, à savoir les assiettes de terrains abritant les différents projets. A l’exemple du site AADL 1 de Bab Ezzouar, dont les locataires s’interrogent sur l’impossibilité de se voir délivrer l’acte de propriété, pour la seule raison que le terrain abritant les logements est dans un état litigieux. Partant, l’ex DG de l’AADL, actuellement ministre de l’Habitat, Mohamed Tarek Belaribi avait donné au mois de mars dernier, des instructions pour la régularisation, avant le 15 mars 2021, du dossier des actes définitifs au profit des souscripteurs bénéficiaires de logements au titre du programme location-vente « AADL1″. Il s’agit, notamment du dossier des actes définitifs du programme de 55.000 logements AADL1. M. Belaribi a instruit les directeurs régionaux et celui des actes au niveau de l’agence de coordonner avec les directeurs de projets dans les différentes wilayas afin de régulariser les actes des assiettes foncières abritant les logements AADL, en vue d’éviter le retard dans la délivrance des actes aux bénéficiaires. Cependant, en dépit de ces instructions, la situation est restée en l’état, et aucune décision n’est à ce jour été prise pour rassurer les locataires. Ces derniers dont une grande partie ont payé l’intégralité du prix de leur logement s’inquiétant pour leur bien. « A quoi ça sert de payer la somme restante quant ont sait que l’obtention de l’acte de propriété n’est pas sure » s’insurge un locataire. Sur un autre chapitre, plusieurs sites se plaignent des pannes d’ascenseurs. Les moults réclamations auprès des bureaux de gestion AADL se sont avérées lettres mortes. Un locataire du bâtiment 17 (Bab Ezzouar 1, affirme que l’ascenseur est en panne depuis le mois de janvier 2019. Les locataires se plaignent aussi de la contrepartie des charges payées rubis sur l’ongle, puisque la plupart des immeubles ne sont pourvus ni de femme de ménage, ni même d’ascenseur. De quelles charges parle-t-on alors ? Autant de questions à laquelle le ministère de l’Habitat doit répondre dans les plus brefs délais.
L’ ascenseur du bloc n 13 Cité AADL zerhouni Mokhtar Alger en panne depuis plus d’un mois les locataires souffrent surtout durant le mois sacré de ramadan.
Nous demandons les responsables de l’AADL de prendre les mesures nécessaires et urgentes pour la réparation de l’ascenseur