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COMMENTAIRE & CHRONIQUE

Mille start-ups dans le jardin de la révolution industrielle

Mille start-ups dans le jardin de la révolution industrielle

Une chronique écrite par : Malek Harami 

Dans l’actualité de la semaine dernière, cette bonne nouvelle :

Je cite « Un contrat d’innovation ouvert a été signé, mercredi à Alger, entre l’entreprise « Enad-Shymeca » (filiale du Holding Algeria Chemical Specialties ACS) et la start-up « Kabas », spécialisée dans les solutions d’intelligence artificielle, en vue de créer un laboratoire virtuel basé sur des modèles analytiques assistés par l’intelligence artificielle. »

Tu me demanderas ce que c’est qu’un « laboratoire virtuel basé sur des modèles analytiques assistés par l’intelligence artificielle », je ne saurai te répondre.

Il y a des spécialistes pour ça.

Mais ce qui nous intéresse le plus, c’est surtout, le fait qu’une grande entreprise industrielle s’attache les services d’une start-up pour réaliser quelque chose.

Les entreprises ont des besoins non-satisfaits dans plusieurs domaines : développer de nouveaux produits, améliorer les produits existants, digitaliser des processus, développer des systèmes d’information, créer des solutions de commerce électroniques, optimiser les process, construire de nouveaux équipements, améliorer les équipements existants, la liste est longue.

Ces besoins correspondent à des problématiques d’amélioration, qui doivent être posée à l’université et aux centres de recherche, qui, y répondent à travers les éléments de sortie de la recherche appliquée.

Les start-ups, et plus généralement, les petites et moyennes entreprises, y trouveront le tremplin pour se développer et prospérer.

Tout le monde y gagne.

Les grandes entreprises améliorent leurs performances. Ce faisant, elles offrent un plan de charges aux PME algériennes, qui développent leurs capacités, et offrent à leur tour des opportunités d’emploi aux jeunes Algériens. L’Algérie valorise l’effort national en matière de recherche scientifique.

Les équipements et les solutions développés en Algérie, permettront de faire des économies en devises étrangères.

Mieux : certaines PME pourront même exporter leurs produits et services.

Nos jeunes ne manquent pas de compétences, ni n’ingéniosité.

A nous, de les chercher, et de tirer profit de leur génie créateur.

Si j’étais PDG, je commencerais par identifier les pistes de progrès et les problématiques d’amélioration. Dans tous les domaines : Produits, intrants, machines, productivité, rendements, consommation de ressources, gestion des déchets, systèmes d’informations, …

Et je lancerai une large consultation ouverte aux PME existantes, aux universités, aux centres de recherches algériens, ainsi qu’aux jeunes porteurs d’idées.

Un petit cahier des charges, un plan opérationnel, un contrat. Au besoin, impliquer un client, ou un fournisseur. Cautionner les porteurs de projets auprès des banques et des fournisseurs.

C’est l’intégrale de ces epsilon de micro-entreprises, de start-ups et de PME qui fera l’Algérie émergente.

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