Le ministère du Commerce a démenti, mercredi, les informations diffusées sur certains sites électroniques, faisant état de, soi-disant, «déclarations du ministre Kamel Rezig sur un plafonnement des prix du poulet durant le prochain mois sacré du Ramadhan».
Dans un communiqué qu’il a publié à cet effet, le ministère a considéré que ces informations attribuées au ministre alors qu’il intervenait sur les ondes de la Radio nationale n’ont aucun fondement, ajoutant que les déclarations du ministre ont porté sur le fait que «les prix du poulet sont libres selon le marché, mais l’État va intervenir à travers l’Office national des aliments du bétail (ONAB) dépendant du ministère de l’Agriculture pour commercialiser son stock de poulet congelé durant le mois sacré du Ramadhan avec un prix qui ne dépassera pas les 250 dinars le kilogramme». Le même département ministériel a souligné également que certains sites électroniques ont «adopté des déclarations erronées induisant ainsi l’opinion publique en erreur». Le ministère du Commerce a déploré aussi «les informations publiées par certains journaux accrédités dans le sens où le ministre Kamel Rezig aurait plafonné le prix du poulet à 250 dinars durant le mois sacré du Ramadhan», ajoutant que ces déclarations n’ont pas été émises ni par le ministre ni par un autre cadre du ministère». À rappeler que les prix de la volaille ont fortement augmenté ces derniers jours. Le poulet a été vendu dans les marchés de détails à 400 dinars le kilogramme, un prix exorbitant qui a mis le consommateur dans la tourmente à l’approche du mois sacré du Ramadhan. Interrogé sur les facteurs qui ont mené à cette situation, le Dr Mustapha Zebdi, président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce), a affirmé que l’organisation qu’il dirige a «averti contre cette situation avec la persistance de la crise marquée par l’augmentation des prix des aliments de bétail et leur impact sur les éleveurs». Aziz Latreche