
Dans le but de stimuler la production locale et à prévenir la fuite de devises à l’étranger, le gouvernement algérien a mis en place plusieurs décisions. En effet, les autorités ont interdit l’importation de plusieurs produits. Cependant, cela a provoqué des raretés au niveau du marché algérien.
De ce fait et pour maintenir l’équilibre du marché, de nouvelles décisions ont été prises pour exclure des produits qui ont été jusque-là exclus de l’importation. En effet, cette exception comprend certains médicaments, voitures, denrées alimentaires et produits agricoles pour lesquels l’Algérie n’a pas encore atteint l’autosuffisance.
Selon Ali Bey Nasri, membre de l’Association nationale des exportateurs et conseiller en commerce extérieur “la décision d’interdire les importations prise il y a deux ans pour réduire la facture des importations et stimuler la production locale, bien qu’elle ait contribué à éliminer les importateurs fictifs et à nettoyer le registre commercial, ne concerne pas toutes les marchandises aujourd’hui, mais exclut les produits de base pour lesquels l’Algérie n’a pas encore atteint l’autosuffisance”.
Le même responsable a fait savoir que ces produits comprennent en premier lieu les médicaments et les produits pharmaceutiques. Ceux-ci sont plus que nécessaires étant donné qu’ils ne sont pas encore produits localement.
À cela s’ajoutent, les produits agricoles et alimentaires de grande consommation qui ne sont pas disponibles sur les marchés locaux, affirme Ali Bey Nasri. On citera également, les intrants industriels et les matières premières destinées à la production, comme le bois.
Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République a ordonné de ne pas restreindre les importations au détriment de la satisfaction des besoins quotidiens du citoyen algérien.
ar ailleurs, l’expert commercial a affirmé que lui et l’ensemble des acteurs dans ce domaine ont présenté des propositions et des solutions aux autorités supérieures pour permettre à ces importateurs d’accéder au monde de la production. Et ce, après avoir acquis une vaste expérience ces dernières années dans l’exportation.