Mustapha Zebdi: Les voitures montées écoulées à 130% de leur prix initial

affirme que l’Algérie n’a importé l’année 2016 que 90 000 voitures
Le Dr Mustapha Zebdi, président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce), affirme que l’Algérie n’a importé l’année dernière 2016 que 90 000 voitures alors que les besoins du marché algérien s’élève à 300 000 unités.
Cette situation implique que deux tiers des besoins du marché algérien n’ont pas été assurés et bien que cela soit compréhensif, selon Zebdi , vu la situation financière difficile du pays , les choses ont débouché vers «une spéculation et où même les voitures fabriquées localement connaissent une hausse supplémentaire de 20 à 30 % dans le marché parallèle, cela reste inadmissible».
«Nous avons demandé à ce que ce marché soit organisé, encore faut- il noter que les voitures usées subissent une énorme hausse des prix et pour ce point, il faut noter aussi que ce qui se passe avec les voitures d’occasion suit ce qui se passe avec les nouvelles voitures, le prix d’une voiture usagée dépasse 1 million de dinars, cela est au-dessus du prix initial d’une nouvelle voiture à sa sortie de l’usine», a ajouté le Dr Mustapha Zebdi lors d’une émission diffusée par la Chaîne I de la Radio nationale.
Le même invité a affirmé que «le diagnostic est facile et tout le monde est au courant de ce qui se passe mais où sont les solutions ? Nous avons demandé à ce que des aboutissements soient mis en place».
Pour ce qui est des produits Halal, le même invité a affirmé que le marché mondial de ces derniers était à hauteur de 3 000 milliards de dollars et le fait de mettre «un cachet Halal sur un produit ne suffit pas».
Le Dr Mustapha Zebdi a affirmé aussi qu’une étude entreprise depuis plus de 2 ans par la structure qu’il préside indique qu’il y a «des centres qui émettent des certificats Halal alors qu’ils n’ont aucune crédibilité » ainsi que des centre culturels qui ne jouissent pas d’une base de « fikh islamique» qui met toujours en exergue les résultats de cette étude qui a touché même des pays en «Europe et en Amérique latine».
C’est ce décor qui a amené le président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce) à valoriser l’installation de la commission nationale des produits Halal dans la mesure où elle aura pour rôle de contrôler l’authenticité des certificats Halal remis. Ces propos ont été avancés par le même invité bien qu’il ait manifesté des regrets suite à ne pas associer les associations de protection des consommateurs à cette nouvelle structure.