«Notre économie a besoin d’un patronat indépendant fort»
Mohamed-Sami Agli, candidat à la présidence du FCE
Mohamed Sami Agli, un jeune chef d’entreprise de 41 ans, a annoncé ce jeudi dernier sa candidature pour la succession d’Ali Haddad à tête du Forum des chefs entreprise (FCE). M. Agli, qui dirige la holding familial, éponyme qui comprend neuf filiales dans l’industrie, l’agroalimentaire, la construction, l’immobilier et qui emploie plus de 1 000 personnes, s’engage à l’édification ensemble d’un FCE plus et qui sera au service d’une économie de marché dotée de toute la diversité de ses chefs d’entreprise.
Par Zahir R.
«Mon engagement est que notre seul et unique parti doit être celui de l’économie. Tout autre enjeu partisan n’a pas sa place au sein de notre organisation ; chacun a ses propres convictions mais elles devront être en dehors du FCE», a-t-il indiqué dans sa lettre de candidature, tout en mettant l’accent sur la non-appartenance à un parti politique des adhérents. «À partir de ce mandat, nous devons rester apolitique afin de mieux défendre les intérêts moraux et matériels de nos membres auprès de n’importe quelle institution gouvernementale, quelle que soit l’idéologie de ses représentants», a-t-il souligné.
Il a indiqué, dans ce cadre, que «notre économie a besoin d’un patronat indépendant et fort». Un patronat qui sera une force de propositions après des réflexions riches et des positions fermement orientées sur les défis d’une économie de marché et l’autonomie économique de nos entreprises.
M Agli s’engage à instaurer «une gouvernance démocratique au sein de l’organisation ; du professionnalisme en accompagnant l’évolution de notre maturité pour une crédibilité forte ; la reconnaissance par nos adhérents, par les autres chefs d’entreprise, auprès de nos partenaires nationaux et internationaux pour créer le climat de confiance nécessaire et transparence dans chacune de nos actions, de nos démarches et de nos instances pour encourager l’initiative, le débat, la collaboration et la création de valeurs».
Par ailleurs, le deuxième candidat à la présidence du FCE, après Hassan Khelifati, a indiqué également qu’un intérêt particulier doit être accordé aux jeunes entrepreneurs qui vont donner la dynamique et de nouvelles visions à nos écosystèmes. Ils doivent, indique-t-il, trouver un lieu d’orientation, de mentoring, d’aide et d’appui à leurs projets pour leur permettre de concrétiser leurs rêves, leurs idées, leurs entreprises. La femme aura sa part dans le programme de Mohamed-Sami Agli.
En effet, chaque femme doit être dotée de la capacité d’entreprendre en lui donnant l’appui nécessaire à devenir une actrice économique qui pèse sur le marché. Elle est vectrice d’équilibre et d’harmonie dans l’action et apporte de nouvelles propositions de valeurs structurées.
Pour atteindre ces objectifs, mon plan d’action, dira-t-il, s’articule autour de dix axes fondamentaux : nos engagements, la transformation du FCE, redéploiement en régions, priorité accordée aux TPE et PME, services aux membres, formation, digitalisation, encouragement de l’entrepreneuriat féminin….
«C’est avec responsabilité et engagement que je viens vous présenter ma candidature et demander votre confiance à la présidence du FCE lors des élections du 24 juin prochain.
Responsabilité, parce qu’il convient de mesurer les défis qui nous attendent au sein de notre institution avec les nombreux actifs bâtis depuis sa création.
Engagement, parce qu’il en faut pour se consacrer pleinement à notre vocation et notre mission première qui est de vous servir chers confrères et défendre les intérêts de nos entreprises afin de pouvoir participer à l’émergence d’une économie de marché forte», a-t-il conclu.