Noureddine Ouadah : L’Algérie s’engage pleinement dans l’économie de la connaissance

Noureddine Ouadah, ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, a réaffirmé la volonté de l’Algérie de bâtir un nouveau modèle économique fondé sur la connaissance, l’innovation et la jeunesse. Dans une allocution prononcée en marge des Assemblées annuelles de la Banque Islamique de Développement, le ministre a mis l’accent sur les réformes structurelles engagées par le pays afin d’accompagner cette transition.
« Le savoir, la technologie et la jeunesse constituent les piliers essentiels pour une participation réelle à la construction d’une nouvelle économie », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de créer un environnement propice à l’innovation.
Dans cette optique, l’Algérie a entrepris d’importants changements juridiques et réglementaires. Parmi les mesures phares : l’adoption d’un nouveau cadre législatif pour l’investissement, suivi en 2022 par une réforme du système bancaire et financier. Ce dernier introduit des mécanismes novateurs tels que la monnaie numérique, les banques digitales et l’extension du paiement électronique à toutes les étapes de la chaîne économique.
« Nous pouvons aujourd’hui affirmer que notre système juridique est en phase avec les standards internationaux les plus avancés, en termes de flexibilité et de capacité à intégrer l’innovation dans le fonctionnement quotidien du secteur financier », a poursuivi M. Ouadah.
Il a également cité l’adoption récente de textes législatifs encadrant la création de fonds d’investissement, notamment selon les modèles FCPR (Fonds Communs de Placement à Risques) et GP/LP (General Partner/Limited Partner), comme preuve tangible de cette dynamique de modernisation. Ces structures permettront de mobiliser des capitaux autour de technologies développées localement, tout en facilitant leur accès au marché national, mais aussi à l’échelle africaine et arabe.
Le ministre a salué les efforts de la jeunesse algérienne, dont les projets témoignent d’une parfaite maîtrise des technologies les plus récentes et d’une capacité à les adapter aux besoins du pays. Il a insisté sur la nécessité d’encourager ces talents en leur offrant un cadre réglementaire et technologique favorable à l’innovation, à la digitalisation et à l’inclusion financière.
Enfin, M. Ouadah a tenu à remercier l’ensemble des acteurs impliqués dans cette dynamique, tout en rappelant sa propre contribution à la modernisation du cadre législatif national, avant même son entrée en fonction au sein du gouvernement.