
Le parlementaire, Abdelkader Berriche a affirmé hier que le nouveau Code de l’Investissement qui vient d’être promulgué, avec ses textes d’applications a besoin d’une vaste campagne de promotion. Un grand travail reste à faire sur le plan, dira –t-il d’emblée. En effet, la diplomatie économique est appelée à activer ses relais afin de faire promotion à cette nouvelle loi, tant attendue par les investisseurs locaux et étrangers.
Des rencontres doivent être organisées à un peu partout afin de bien expliquer les bienfaits et les avantages du nouveau Code de l’Investissement. Dans ce cadre, Abdelkader Berriche qui est également membre de la Commission Parlementaire Algéro-européenne a indiqué qu’«après la publication des textes d’application, il est temps de passer à une phase consistant à faire promotion et campagne d’explication de cette nouvelle loi. Plusieurs points positifs sont contenus dans ce nouveau Code, à l’instar d’une stabilité juridique de 10 ans. Cette dernière donnera plus confiance aux investisseurs et surtout de stabilité juridique».
Il a saisi cette occasion afin d’inciter ces collègues les députés à s’inscrire dans cette campagne de promotion de la nouvelle loi sur l’investissement. «Nous devons tous s’y impliquer pour atteindre l’objectif escompté, à savoir le relance de la diversification de l’économie nationale», insiste-t-il. Pour le député du mouvement d’El Bina, « il est impératif de présenter une vision claire sur les questions bloquants l’investissement en Algérie, notamment la règle 49/51».
S’agissant de la rencontre parlementaire algéro-UE d’avanthier à Alger, l’intervenant a indiqué que cette dernière était riche en matière des sujets examinés, à l’instar de la situation des droits de l’homme, l’émigration clandestine et autres. « La tenue de cette réunion à Alger donnera un nouvel élan à la coopération entre les deux parties. Nous sommes en train de mettre les jalons d’une nouvelle ère dans la coopération parlementaire entre l’Algérie et l’UE, notamment durant cette période, dont l’UE veut se rapprocher de l’Algérie, qualifiée de partenaire stratégique et fiable en matière de l’énergie», souligne-t-il.
En somme, estime Berriche, « Il est temps de passer à une révision profonde de notre accord d’association avec l’Union Européen après 17 ans de son entrée en vigueur. Un accord qui était en défaveur de l’Algérie sur tous les plans». Durant cette session parlementaire, les députés et les sénateurs devront examiner des projets de lois importants, tels que celui afférent au Rassemblement pour l’Unité Nationale (rahma) et le projet de texte sur l’information.
Les dossiers économiques auront la part du lion durant cette session. Plusieurs projets de loi seront examinés par les parlementaires en particulier, le projet de Loi de Finances pour 2023. Cette loi devrait inclus, selon le député et membre de la Commission des Budgets et des Finances, Abdelkader Berriche, les dernières recommandations du Président de le République, Abdelmadjid Tebboune concernant la révision de la grille des salaires des fonctionnaires, des retraités, de l’allocation chômage et la liste des bénéficiaires. La question de la subvention ajournée de la LF 2022 sera-t-elle relancée durant cette session.
Il est à noter sur ce point, que la commission chargée de ce dossier n’a pas vu le jour encore pour des raisons méconnues ! Le même député a fait savoir que des modifications seront introduites dans la loi régissant le Codes Fiscale et celui des Douanes, et ce, afin de les ajustés avec la nouvelle loi sur l’investissement et l’octroi de nouvelles facilitations et avantages afin de booster l’investissement dans divers domaines. Les députés auront à débattre et à l’approbation de la Loi de Finances Complémentaire (LFC 2022) et la Loi de Régulation Budgétaire de 2020, conclut Abdelkader Berriche.