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«Nous ne pouvons pas contrôler les prix du mouton de l’Aïd»

Abdelkader Bouazgui

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, a avoué, hier à Alger, que son département est «incapable» et n’a pas les mécanismes pour contrôler les prix des moutons de l’Aïd el Kebir. Dans un point de presse, animé en marge de sa visite d’inspection dans la wilaya d’Alger, M. Bouazgui a laissé entendre que c’est le marché qui va fixer le prix du mouton de l’Aïd.

«Nous ne pouvons pas maitriser les prix des moutons, du fait qu’ils sont dictés par la règle de l’offre et de la demande», a-t-il souligné, avant de préciser que son département s’occupe uniquement du volet organisationnel et d’encadrement, au niveau des abattoirs et points de vente et, également, veiller au respect des normes sanitaires.

M. Bouazgui a assuré, que tous les abattoirs que compte le pays seront ouverts, outre la mobilisation de vétérinaires, durant le jour de l’Aïd el Kebir. Par ailleurs et dans le but d’instaurer un climat propice à la vente normale des moutons, le département de l’Agriculture a instruit les walis de consacrer des espaces en faveur des vendeurs, afin de «faciliter les opérations de contrôle». Évoquant le dossier des concessions agricoles, Abdelkader Bouazghi a appelé à la nécessité de régler définitivement ce dossier avant la fin 2018, pour conforter les agriculteurs et encourager les investisseurs dans le secteur. Concernant la wilaya d’Alger, 8.954 dossiers de concession ont été déposés, par 8.900 exploitants agricoles, au niveau de l’Office national des terres agricoles de la direction de la wilaya d’Alger, selon les chiffres présentés par des responsables de cet organisme.

Jusqu’à ce jour, 6.046 dossiers ont été acceptés, tandis que 5.983 cahiers de charge ont été signés. Parmi les contraintes qui entravent le bon déroulement de l’opération de la concession des terres agricoles, les responsables de l’Office ont évoqué les problèmes d’héritage, dont les dossiers sont toujours au niveau de la justice, ainsi que les dossiers incomplets des agriculteurs qui souhaitent bénéficier des actes de concession. Sur ce registre, le ministre a fait savoir que son département était destinataire de directives «fermes» de la part du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en ce qui concerne la protection des terres agricoles.

«Nous allonstravailler afin d’assainir le foncier agricole, conformément à la loi en vigueur. En effet, les terres fertiles, non exploitées, seront récupérées et redistribuées à ceux qui vont les travailler», a-t-il soutenu.

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