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Omari veut réorganiser le secteur

Viticulture

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari, a appelé les viticulteurs à la nécessité de s’organiser en coopératives pour développer et moderniser la filière. Une filière qui avait connu son heure de gloire et qui se retrouve aujourd’hui à la croisée des chemins pour reprendre sa place dans l’économie algérienne. Apres les arrachages massifs des vignes durant les années 1970, la viticulture essaie de renaître de ses malaises et contribuer à l’essor national. Depuis quelque temps déjà, des efforts en ce sens sont déployés, et les résultats obtenus sont parfois satisfaisants, mais pas réguliers, à cause de problèmes de distribution et d’investissements.


Par Réda Hadi

Le problème majeur des viticulteurs est le manque d’aide. C’est dans cette optique que Cherif Omari a demande aux viticulteurs de «s’organiser en coopératives pour pouvoir bénéficier des facilités offertes rapidement et de manière plus efficace» Pour le ministre de l’Agriculture l’intensification de la création de coopératives permettra d’organiser l’activité et d’encadrer les agriculteurs tout en améliorant leurs capacités de commercialisation et en facilitant l’accès aux centres de stockage, de refroidissement et de transfert. De plus, cette démarche ouvrira la voie aux viticulteurs pour exporter leurs produits, «connus pour leur qualité et leurs variétés». M. Omari a tenu à rassurer, dans le même cadre, les viticulteurs quant à la prise en charge «objective» de leurs préoccupations en améliorant les mécanismes d’accompagnement, notamment dans le cadre du Conseil interprofessionnel de la filière viticole.

 Reste que malgré les aides qui peuvent être fournies, les viticulteurs se sont plaints du problème d’irrigation, de l’augmentation des frais d’exportation, des difficultés rencontrées quant à la régularisation de la situation du foncier agricole et de la fluctuation des prix des engrais. Outre l’impératif de prendre en considération les spécificités des activités, le ministre a révélé, dans ce sens, que son département ministériel allait ouvrir des consultations avec le ministère du Travail afin de prendre en charge les préoccupations de ces derniers dans le domaine de la sécurité sociale. Le ministre a mis l’accent, par ailleurs, sur la nécessité de valoriser les produits agricoles bio en les distinguant des autres cultivés à base de produits chimiques.

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