La compagnie pétrolière britannique British Petroleum( BP) a exprimé son pessimisme par rapport à la possibilité de voir encore une fois la demande sur le pétrole augmenter même après la fin de la pandémie coronavirus.
La même compagnie a souligné que l’ «époque où la demande pour le pétrole s’accentue constamment est révolue ». Cette déclaration rapportée par l’agence « Bloomberg » indique un constat inédit fait par une grande société de pétrole alors que beaucoup pensaient qu’une augmentation constante de la demande allait s’étaler sur des décennies.
La BP a ajouté que cette demande ne reviendra pas à ses niveaux enregistrés avant la propagation de la pandémie .Elle a ajouté que même dans le scenario le plus optimiste, la demande sera globalement stable durant les deux prochaines décennies dans un sillage de « transformation du monde entier loin de l’énergie fossile ».
Ce constat éloigne BP de l’approche dominante qui prévoit une augmentation constante de la demande pour le pétrole durant des décennies.
Ces prévisions de BP l’ont mené à lancer des démarches, jugées par « Bloomberg » comme les plus audacieuses, dans le domaine de l’adaptation des activités avec l’accord de Paris sur le climat.
Les prévisions de BP prévoient une régression de la demande sur le pétrole à une hauteur de 50% à l’an 2050 dans un des scenarios qu’elle a adopté. Dans un autre senario, elle prévoit une régression à 80% . Aziz.Latreche
