
Par S R
Le dossier du partenariat Public-Privé (PPP) sera bientôt sur la table du gouvernement. C’est un mécanisme efficace pour le développement économique de notre pays. En effet, le mixage de capitaux privés publics aura sans doute un effet positif sur l’avenir des entreprises publiques algériennes, dont certains d’entre eux, connaissent des difficultés en matière de financement et mangement.
Toutefois, la question qui mérite d’être posée : Est-ce que le privé algérien sera en mesure de se lancer dans le sauvetage des entreprises publiques en difficulté ? Selon un membre de l’union nationale des entrepreneurs publics (Unep), en l’occurrence Noureddine Salhi, l’investisseur privé veut des résultats à court terme et refuse d’assurer une partie du risque.
À cet effet, le directeur général de l’entreprise Fondal, filiale d’Emmetal a appelé au renforcement de l’arsenal juridique pour encadrer le domaine du partenariat entre les secteurs privé et public, notamment en ce qui concerne l’aspect de la prise de risques dans les grands projets, ce qui constitue encore un obstacle pour les entreprises à atteindre le développement économique souhaité.
S’exprimant dans une déclaration à la radio nationale «Chaîne I », Noureddine Salhi, a expliqué que dans le cadre des objectifs fixés par l’Etat algérien pour parvenir à un développement durable, un séminaire sera organisé sur le partenariat entre les secteurs public et privé pour stimuler l’investissement et l’implication sérieuse des acteurs économiques. Il a ainsi, souligné l’importance du partenariat complémentaire entre les deux secteurs dans une logique gagnant-gagnant, notant quelques expériences réussies des entreprises publiques telles que Cosider et le groupe GICA, qui génèrent désormais des bénéfices et des revenus pour l’économie nationale.
Ceci a été le fruit, dira-t-il, des progrès réalisés dans la nouvelle gouvernance des entreprises publiques, dont la rigueur est de mise. Ainsi, la livraison des projets dans les délais, tout en respectant les normes standards. A cet égard, Salhi a souligné la nécessité de changer les mentalités et de développer des nouveaux modes de gestion en s’appuyant sur des managers compétents et des travailleurs motivants. Questionné sur la situation de sa filiale « Fondal» spécialisé dans la fabrication de produits de fonderie, voirie, mobilier, pièces mécanique et agricole hydraulique, Noureddine Salhi a affirmé que « elle déficitaire» et le chiffre d’affaires de l’entreprise a été sévèrement impacté. Il a plaidé pour une aide de l’Etat pour la relance des activités de l’entreprise, tout en instaurant un contrôle rigoureux en matière de gestion et également de protéger le produit algérien. « Nous faisons face à une concurrence déséquilibré », a –t-il souligné, tout en avoinant que le produit de son entreprise n’est pas compétitif vue le nombre important de travailleurs. Ceci impact négativement sur le coût de revient, dira-t-il d’emblée.
S’exprimant sur l’instruction de dépénaliser la conduite des conduites approuvées par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de sa rencontre avec les gouverneurs, le DG de Fondal s’est félicité de la décision, qui reflétera positivement pour libérer les fonctionnaires des préoccupations criminelles, et les rendre plus proactifs dans la prise de décisions et leurs entreprises fonctionnent sans pression.