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Plus de 370 000 fonctionnaires seront réintégrés

Par Arezki Louni

Le monde du travail connaît au cours des quelques derniers jours, une normalisation des postes d’emploi. 

 

C’est le cas de plus de 370 000 employés exerçant dans le cadre des contrats de pré-emploi, qui seront intégrés au sein des administrations publiques.  

Le ministre s’est exprimé jeudi lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée à la présentation du projet de loi relatif au placement des travailleurs et au contrôle de l’emploi, a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Fethi Khouil.  L’opération d’intégration lancée le 1er novembre dernier est répartie en trois phases, la première concerne 160 000 employés ayant plus de 8 années d’ancienneté, la deuxième qui devrait être lancée en 2020 touchera 105 000 employés ayant de 3 à 8 années d’ancienneté, tandis que la troisième étape concernera 100 000 employés de moins de 3 années d’expérience qui seront titularisés en 2021. Un amendement qui contribuera à «réduire les délais de traitement des offres d’emploi de 21 à 5 jours au maximum en obligeant les employeurs à examiner toutes les exigences de l’emploi adressées par l’organe de placement compétent». Il vise également à «améliorer la qualité des services et à assouplir les procédures notamment en matière de traitement des offres d’emploi dans des délais raisonnables», a-t-il précisé.

A ce titre, M. Khouil a mis en exergue que la révision des dispositions de cette loi, notamment son article 14, s’inscrivait dans le cadre «d’une série de réformes législatives et réglementaires initiées par le secteur du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale». La commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle a, pour sa part, préconisé «la régularisation de la situation des jeunes qui ont acquis une expérience professionnelle et un haut niveau de compétence, et contribué à garantir l’encadrement et la modernisation des services publics, du fait qu’ils se trouvaient dans des conditions professionnelles inadéquates avec ces compétences, pour une durée de 10 ans pour certains et 15 ans pour d’autres». Dans leurs interventions, les députés ont affirmé que cet amendement «intervient à un moment inadéquat». Dans ce sens, le député du Rassemblement national démocratique (RND), Hakim Berri, s’est interrogé sur «l’utilité d’introduire cette modification au moment où l’Algérie se prépare à la tenue d’une Présidentielle». Pour sa part, le député du parti du Front de libération nationale (FLN), Slimane Saâdaoui, a fustigé «la réduction, au titre de cet amendement, des délais de traitement des dossiers de demandes d’emploi», estimant que «le problème résidait dans ces sociétés qui ne recrutent les travailleurs qu’un an plus tard, citant l’exemple des sociétés pétrolières au Sud».

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