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Pour la création de parcs éco-industriels

Le foncier industriel est considéré comme étant une réelle et première contrainte pour l’investissement en Algérie. Les opérateurs économiques ne cessent d’évoquer cette  problématique qui fait perdre beaucoup de temps dans la concrétisation de leurs projets industriels notamment. 

 

L’expert en économie et consultant en Business Développement, Abderrahmane Hadef, a estimé que la solution définitive pour ce dossier «épineux» c’est de concevoir un modèle de réalisation et de management des zones industrielles qui répond à la fois aux besoins du développement économique national mais surtout aux normes de gestion les plus modernes. De ce fait, M. Hadef a préconisé d’aller vers la mise en place d’un modèle basé sur les bonnes pratiques dans le management de ce qui est appelé aujourd’hui Parcs Eco-Industriels (PEI). Ce modèle, explique-t-il, va prendre en considération à la fois les dimensions économique, sociale et environnementale pour un développement durable et qui doit faire partie également d’une politique globale de développement des territoires avec une forte implication des acteurs locaux. C’est dans cette implication, dira-t-il, que réside la solution et l’efficacité dans la gestion des PEI. 

En outre, Abderrahmane Hadef a précisé, dans une analyse adressée à notre rédaction, que la gestion des parcs éco-industriels serait confiée à un organisme sous forme de concessions et avec un cahier des charges et un contrat d’objectifs. «Cet organisme doit inclure des représentants des collectivités locales, ceux de la communauté d’affaires (chambres de commerce, organisations patronales…) et des représentants des pouvoirs publics au niveau central tel que Divindus-ZI). Il permettra avec sa dimension écologique de promouvoir des filières naissantes telles que la valorisation et le traitement des déchets et les technologies et les produits relatifs aux énergies renouvelables», a-t-il souligné.

La création et l’aménagement de ces PEI peuvent se faire, indique-t-il, en recourant à des sociétés de réalisation spécialisées sous forme de projets «clés en main» comme cela se fait un peu partout dans le monde. D’ailleurs, il a signalé, dans ce cadre, que beaucoup de pays africains ont fait un grand pas dans ce sens, à titre d’exemple l’Ethiopie. Par conséquent, il ne s’agit pas de recréer la roue, mais «il suffit de trouver une formule adaptable au contexte algérien».  Ainsi, les porteurs de projet disposeront d’un bâtiment industriel de normes internationales et de conception moderne avec l’ensemble des commodités. 

En plus des projets d’investissement, ces PEI devront abriter l’ensemble des administrations et institutions en relation avec le monde économique (Andi, Centres de recherches, Banques…). 

A ce titre, «on peut prendre deux exemples qui sont tout proches de nous, la Tunisie et le Maroc, où l’on trouve respectivement des agences comme l’APII et Invest in Morocco (AMDI) implantées dans les zones industrielles afin d’accompagner les promoteurs de projet d’investissement dans leur quotidien». 

Il est à noter  que lors du Conseil des ministres de samedi dernier, le président de la République a ordonné au gouvernement de procéder à un état des lieux et de formuler des propositions, notamment à la lumière de l’exploitation anarchique du foncier en vue de l’utilisation rationnelle de ces zones industrielles, avec possibilité de récupérer le foncier non exploité. M. Tebboune a également appelé à l’encouragement de la création de coopératives pour l’aménagement ou la création de nouvelles zones industrielles dans le cadre d’une nouvelle vision, avec un cahier de charges clair et précis.

 

Par Zahir Radji

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2 commentaires

  1. Cher ami,

    1. Est ce qu’on possède des gens compétents dans notre noueau gouvernement pour faire ce genre de travail? Si non, est ce qu’ils sont entourés de gens compétents pour les aider a effectuer ce travail?
    2. Pourquoi on ignore la Diaspora Algérienne avec son savoir-faire?
    3. Est ce qu’on sait établir des cahiers des charges selon les normes pour des appels d’offre nationaux et internationaux?
    4. On fera appel comme souvent le cas à des étrangers ou des soi-disants bureaux d’experts etranger pour les payer chers et les cahiers des charges seront établis de facon à favoriser les entreprises dans leurs pays, ceci est bien connu et a été presque toujours le cas en Algérie.
    5. Mr. Tebboune sera bien conseillé d’imposer la mise en place d’une structure pour impliquer la Diaspora Algérienne pour qu’ensemble on essayera de redresser l’économie de notre pays. On ne voir rien venir sauf ume médiocrité à l’excellence. Comment peut-on appaiser la colère du peuple, alors que celui-ci ne cherche que vivre dans la sérénité et dans un pays de droit.
    Kamel Henni

  2. la gestion des zone industriel est une tache rude, qui nécessite un suivie rigoureux le constat actuelle c’est que toute les zone sont gérer par une administration, sans spécialisation c’est à dire il n y a ni structure pour vous assister lors de votre installation , ni celle qui vous contrôlera et en fin ni une structure qui mettra en valeur la zone en entretien et remise en bon état de fonctionnement en cas de détérioration ou aménagement
    nous incapable de quantifier l’espace utilisé par les occupants des lieux, pire encore de dire s’il y a des espaces à aménager
    aucune relation entre l’organisme qui affecte les terrains dans les zone et l’administration en place…… il y a lieu de réorganiser toute cette marmelade

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