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Pour un accord économique plus prometteur pour l’Algérie

L’Algérie a connu une dynamique économique qui a touché plusieurs secteurs. C’est ce que le confirme un rapport de la Banque d’Algérie pour l’année 2023, qui est un indice important pour poursuivre l’évolution de l’économie nationale.

De même, le cinquième rapport de la Banque Mondiale a annoncé des signes généraux sur l’état de l’économie algérienne. En effet, il a indiqué que l’inflation est à 7,18% alors que la croissance est à 4,1%. Ces indications viennent dans un contexte mondial perturbé, notamment les marchés mondiaux des produits agricoles et des intrants, le marché des produits médicaux et pharmaceutiques.

De côté financier il a indiqué que 24330،82 milliards de dinars constitue la masse monétaire en 2023, dont 8030،76 milliards de dinars circulent dans le marché informel, qui est un équivalent d’une tiers de la masse monétaire générale mise en usage.

Aussi le nombre d’agences bancaires est 1649 agences sur tout le territoire national, et le ratio de solvabilité de ces agences est à 22،76%. La balance des paiements est à 6،35 milliards de dollars, la balance commerciale a enregistré un excédent de 12,71 milliards de dollars, alors que les exportations hors hydrocarbures est à 5,058 milliards de dollars, qui demeurent moins de ce qu’a été annoncé, puisque les prévisions du Gouvernement ont été aux alentours de 10 à 13 milliards de dollars.

Ces indications sont enregistrées au moment où les grandes économies mondiales en forte concurrence, notamment entre la Chine et les États Unis. Cependant l’économie de l’Union Européenne connait une sorte de récession, ce qui constitue une occasion aux économies émergentes et moyennes d’établir des rapports avantageux notamment pour l’économie russe, turque et algérienne.

L’économie de plusieurs pays de Union Européenne subissent des situations complexes en matière de gestion budgétaire, où la dette atteint un niveau dangereux pour le fonctionnement normal des institutions budgétaire et bancaires des pays, mais aussi sur le pouvoir d’achat des citoyens.

La France est un des pays les plus touchés par la dette qui est à 116% du PIB annuel, donc à la base de 3200 milliards d’euros la dette est à plus de 1000 milliards d’euros. Il va de même pour l’Italie, l’Espagne et la Belgique,  avec une certaine différenciation qui ne change pas beaucoup à la situation financière de ces pays, et malgré la puissance de l’économie allemande l’Union Européenne trouve des difficulté à répondre aux exigences de la Banque Européenne, et, par conséquent, à trouver l’homogénéité en matière de respect des indications émises de cette institution financière qui exige aux membres de l’UE à ne pas dépasser les 3%  de dificit budgétaire.

L’Algérie, quant à elle, pourrait fixer des accords plus équitables avec l’UE, mieux que les précédents accords signés auparavant, qui ne prennent pas en compte le développement de l’économie algérienne. Le but serait de garantir un investissement réel des entreprises européennes, et la création de la richesse.

Mais il va falloir également introduire des réformes administratives pour diminuer l’impact négatif de la bureaucratie.La mise à niveau des cadres travaillant dans les banques publiques et privées pour garantir un service meilleur aux opérateurs économiques locaux et étrangers, avec des mesures qui visent à alléger le système des finances et fiscalité pour permettre aux capitaux de se transférer dans un cadre bancaire transparent et attractif aux entreprises étrangères et entreprises mixtes.

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