Pour une nouvelle révolution industrielle
Chronique écrite par : Malek Harami
Une armée forte et une économie développée.
C’est ainsi que le Président de la République définit l’équation de la souveraineté nationale.
Ces deux leviers vont de pair.
Le défilé militaire que tout le peuple a suivi avec admiration à l’occasion de la célébration de la Révolution de Novembre donne à tout citoyen algérien de quoi être fier et rassuré quant à l’état de préparation de l’Armée Nationale Populaire à faire face aux menaces extérieures d’où qu’elles viennent.
A nous, maintenant, de nous occuper du deuxième levier de la souveraineté nationale : L’économie.
Je parlerai de l’industrie, sans pour autant minimiser le rôle des autres secteurs :
Pour deux raisons. Au moins.
Un : C’est l’industrie qui porte en elle, à travers l’acquisition de la technologie et la rationalité qu’elle commande, le développement économique et le progrès social.
Deux : C’est l’industrie qui permettra la création de centaines de milliers d’emplois dont on a besoin pour offrir des revenus décents et un avenir prometteur aux jeunes Algériens.
Trois : L’industrie offre un potentiel énorme de croissance à deux chiffres, au regard du retard qu’on a accusé depuis l’arrêt du processus d’industrialisation du pays
On manque de tout. Tous les produits de consommation et les biens d’équipement. Tout, tout, tout.
L’industrie agro-alimentaire, l’électroménager, l’automobile, le textile, l’ameublement, les matériaux de construction : des filières entières sont à ressusciter.
Le potentiel du marché est énorme : en Algérie. Et à l’export.
Quatre : Les avantages comparatifs sont là : énergie, ressources humaines qualifiées, taille du marché.
Il nous reste maintenant à afficher une ambition industrielle : Une nouvelle révolution industrielle.
L’Etat jouera le rôle du protecteur, à travers les normes et la réglementation. Du facilitateur, à travers le développement du foncier industriel et les dispositifs d’appui à l’investissement. Du développeur, à travers la commande publique et les programmes pluriannuels qui intègrent l’effort national en matière de rechercher scientifique.
Le Peuple, et surtout la jeunesse de ce pays, seront mobilisés autour de cette révolution et de cette vision de l’Algérie émergente.
Dans le même esprit, et dans la continuité de la grande Révolution du 1° Novembre 1954 !