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Près de 40 000 nouveaux emplois à la clé

Par Zahir Radji

Cap sur la dynamisation de l’investissement et la relance économique du pays. S’inscrivant étroitement avec les engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, 483 projets sur les 787 suspendus en raison de blocage administratifs ont été relancés, a annoncé le médiateur de République, Brahim Merad.

En clair, il ne reste que 304 projets en suspend, dont les démarches se poursuivent pour la levée des restrictions dans les meilleurs délais. En somme, le démarrage de ces projets d’investissement ne pourrait être que bénéfique pour l’économie nationale et également au marché d’emploi.
D’ailleurs, selon les prévisions de ces investissements, il est prévu la création de près de 40 000 emplois. Un nombre important qui permettra sans doute d’absorber le chômage durant cette période de pandémie. Il est à noter que durant la période de fin 2019 à 2021, le marché du travail a connu sa plus sombre période. Les mesures du confinement et le recul de l’activité économique dans le pays, d’une manière générale, dont des pans économiques entiers étaient à l’arrêt, à l’instar du bâtiment et services. Cette situation a engendré la perte de plusieurs milliers d’emplois.
Dans une déclaration à l’APS, M. Merad a ajouté que son instance a procédé à ce jour à «la levée du gel de 483 projets, dont 421 projets finalisés et dont les travaux ont été lancés et 62 projets dont les travaux démarreront prochainement».
«La levée des restrictions sur ces projets permettra la création de 39.649 emplois, les 421 projets lancés ayant généré à eux seuls 29.380 emplois», a-t-il détaillé. Le médiateur de la République a rappelé, dans ce sens, «l’importance» accordée par le Président Tebboune à l’économie, en témoigne ses déclarations notamment lors de la conférence nationale sur la relance industrielle au cours de laquelle il avait affirmé que l’année 2022 sera exclusivement consacrée à l’économie et donné des instructions pour lever le gel des projets prêts au lancement et l’éradication des entraves bureaucratiques qu’il avait qualifiées de «crimes contre l’économie».
Et d’ajouter : «la plupart de ses entraves sont liées à des blocages administratifs, comme les permis de construction, l’atteinte au foncier agricole et aux biens publics de l’Etat, voire l’absence de l’aménagement externe entre autres cas où la responsabilité est partagée entre l’investisseur et l’administration absente jusqu’au parachèvement des projets en question».
Face au nombre important de projets réalisés à l’arrêt et au taux de chômage notamment parmi les diplômés universitaires et des centres de formation professionnelle, M. Merad a souligné que son instance a œuvré, au titre de ses missions, à «la levée des obstacles et à la réouverture d’un nombre important d’usines pour y relancer la production et partant concourir à la création de la dynamique économique escomptée, une démarche qui a été fortement appréciée par les opérateurs économiques».

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