D’après l’expert économique Mourad Kouachi » Il y a forte possibilité que la situation économique du pays connaîtrait une stabilité, et pour diverses raisons. D’abord, la stabilité des marchés d’énergie à savoir le gaz naturel et le pétrole, puis le secteur de l’agriculture pour lequel nous supposons une augmentation significative dans la production des produits agricoles, qui représente actuellement 37 milliards de dollars en 2024, soit 15% dans le PIB. L’Algérie s’attendait à une autosuffisance en plusieurs produits agricoles, qui vient dans le cadre des encouragements de l’État pour les cultures dites stratégiques, ainsi que les partenariats avec les étrangers comme le grand projet d’agriculture algéro-italien et algéro-qatari. Il s’ajoute à cela le secteur énergétique qui devrait cobbaitrydes augmentations en matière d’investissement, de production, et des exportations en année. 2025. Il s’ajoute à cela le secteur des mines dans lequel l’Algérie a lancé un tas de projets , en l’occurrence le projet de Gara Djbilete à l’ouest du pays, le projet du phosphate intégré à l’est du pays, et le projet de zinc à Béjaïa ».
L’expert Kouachi ajoute que « Nous supposons que le secteur de l’industrie prendrait l’intérêt des autorités compétentes, étant que le président de la République Abdelmadjid Tebboune, lors de sa récente intervention devant les deux chambres parlementaires, a évoqué le terme de » Désertification industrielle », car jusqu’à présent ce secteur participe à moins de 5% dans la production générale du pays. Cela nécessite de relever le défi dans ce secteur important, soulignant que l’Agence Algérienne pour la Promotion de l’Investissement,AAPI, a enregistré à son niveau plus de 11000 projets, dont au moins 50% de ces projets appartiennent au secteur industriel. La mise en œuvre de ces projets en un an ou deux ans permettrait à l’industrie d’augmenter sa participation dans l’économie algérienne. Il y’a également le secteur des infrastructures qui devrait connaître connaître une dynamique positive grâce à l’engagement de l’État à améliorer et renforcer les structures de base comme l’élargissement des ports, des aéroports, des lignes ferroviaires, etc. Tout cela vient pour améliorer le climat des affaires et attirer un maximum d’investissements tant étrangers que locaux ».
