Bien que les prix du pétrole aient enregistré, ces derniers jours, des augmentations constantes, l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) a affirmé, mercredi, qu’elle ne prévoit pas de hausse aiguë des prix en raison de l’ «abondance du Brut dans le monde».
Dans son rapport mensuel pour le mois de mars en cours, l’Agence souligne qu’elle «ne prévoit pas de hausses aiguës et constantes dans les prix malgré une demande soutenue par l’avancement des campagnes de vaccination qui ont propulsé la demande». Dans ses justifications, l’AIE a avancé «une abondance du Brut» dans le monde. «La hausse spectaculaire des prix qui ont atteint les 70 dollars le baril a mis en exergue des approches qui parlent d’un retour à un nouveau cercle exceptionnel (…) Nos données et nos analyses indiquent un autre scénario», ajoute la même source. Dans le même sillage, l’agence poursuit son analyse pour dire que «les stocks de pétrole paraissent toujours abondants malgré une régression constante sur ce plan. En dépit des stocks de réserve, des opérations de stockage des excès d’énergie sont en cours en raison des restrictions établies par l’OPEP+ sur les approvisionnements». Lundi dernier, le cours du Brent, référence pour le prix du pétrole algérien, a de nouveau brièvement passé la barre des 70 dollars pour les livraisons du mois de mai. Durant la journée, les prix ont varié entre 67,83 et 70,03 dollars. Une apogée qui a déjà été atteinte, lundi dernier, pour la première fois depuis le début de la pandémie de Covid-19 et ses effets sur l’économie mondiale. Selon les analyses, cette remontée des prix est due essentiellement aux efforts établis par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, dans le cadre de l’OPEP+, pour réduire la production et permettre ainsi des prix acceptables de l’or noir. Aziz Latreche
