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Problématique de financement en Algérie

Réalisé par Fouzia Lakab et Lynda Amour 

Les crédits de préfinancement d’exportations sont des crédits de trésorerie consentis par un banquier à une entreprise, afin de lui permettre de financer les besoins courants ou exceptionnels résultant de son activité exportatrice.

L’avance en devises à l’exportation 

L’avance en devise consiste à emprunter à une banque la valeur en devise de la facture jusqu’à son échéance. L’exportateur bénéficie donc d’une trésorerie équivalente à la valeur de la facture et se prémunit contre le risque de change. A l’échéance, l’exportateur reçoit de son client étranger la somme nécessaire au remboursement de l’avance. Le cout de l’avance en devise dépend du taux de l’eurodevise considérée et de la durée de l’avance. Les intérêts sont payables à l’échéance (ce qui fait courir à l’importateur un risque de change résiduel sur le montant des intérêts.

La mobilisation de créances nées sur l’étranger 

La mobilisation de créances nées sur l’étranger est souvent dénommée cession Dailly Export. Cette procédure permet aux vendeurs qui ont accordé des délais de paiement d’obtenir le financement du montant total de leurs créances, à condition qu’elles existent juridiquement et soient matérialisées par une traite tirée par l’exportateur sur la banque ou (billet à ordre avalisés par la banque) puis escompté. Le crédit est remboursé à l’échéance par les fonds versés par le client étranger. 

L’opération d’affacturage consiste en un transfert de créance commerciales, surtout à l’exportation, de leur titulaire à un factor qui se charge d’en opérer le recouvrement et qui en garantie la bonne fin, même en cas de défaillance momentanée ou permanente du débiteur. Le factor peut régler par anticipation tout ou partie du montant des créances transférées. L’affacturage est donc à la fois un procédé de recouvrement, une technique de garantie des risques et, éventuellement, un moyen de financement des créances.

Le forfaitage

 Le forfaitage est une technique de financement appelé «rachat forfaitaire de créances» ou «escompte à forfait». Elle consiste pour un exportateur, ayant accordé des délais de paiement à son client, de céder les créances détenues sur ce dernier à un organisme qui peut être sa banque ou une société de forfaiting en contrepartie du paiement immédiat des valeurs nominales de ces créances diminuées des commissions d’escompte. Les effets sont centralisés auprès de la société de forfaitage qui délivre une garantie de paiement irrévocable et cessible. L’entreprise peut solliciter cette garantie pour se refinancer.

Le crédit-bail international (leasing) 

Le crédit-bail est un mode de financement des biens d’équipement à usage professionnel utilisant des avantages de la location. Il consiste pour le bailleur (société de leasing) à acquérir auprès d’un fournisseur un ou plusieurs équipements sur instruction de l’importateur (le preneur) auquel il va céder l’usage de l’équipement sans la propriété 

La couverture de risques de changes inhérents aux opérations d’exportations et la fourniture des garanties bancaires 

Parmi les divers risques du commerce international, on retrouve le risque de non paiement ou risque de crédit auquel est confronté l’exportateur et qui se présente sous diverses formes (risque commercial, risque politique et risque de non transfert), et le risque de change qui rend en péril les deux opérateurs en même temps, l’importateur et l’exportateur. Ces derniers ne peuvent pas assumer la totalité des risques, à travers les techniques bancaires luire permettant de les limiter. Cette deuxième section est réservée à l’exposition du quelques garantie bancaires en faveur de l’exportateur, pour donner par la suite l’exemple du risque du change à l’exportation et sa gestion par les divers moyen bancaire. 

Les garanties bancaires en faveur de l’exportateur 

L’exportateur verse des sommes d’argent pour garantir la performance de sa vente, il peut à son tour exigé de son client des garanties à sa faveur pour se couvrir contre les risques qui peuvent l’affecter.

La lettre de crédit (stand by of credit) est une garantie émise en faveur de l’exportateur par la banque de l’importateur. C’est l’acheteur (importateur) donneur d’ordre qui demande à sa banque d’émettre une lettre de crédit en faveur du vendeur (exportateur). Par cette garantie, la banque s’engage à payer le vendeur à première demande si l’acheteur est défaillant. La lettre de crédit autorise également l’exportateur à tirer une traite documentaire sur la banque ou sur un autre établissement de crédit désigné à cet effet.

Le crédit documentaire 

Le crédit documentaire s’est développé en raison du besoin de sécurité qu’éprouvent simultanément l’exportateur et l’importateur. A cet effet, la technique du crédit documentaire s’est dégagée progressivement de la pratique bancaire en vue de satisfaire les besoins de sécurité qu’implique le commerce international. Le crédit documentaire est une garantie de paiement émise par une banque en faveur d’un exportateur. Les termes de cette garantie sont définis par l’importateur et sont exprimés dans une «ouverture de crédit documentaire».

Le principe de base du crédit documentaire est le troc : l’échange de documents contre un paiement. 

Les autres garanties 

Nombreuses garanties peuvent entrer en vigueur pour assurer le financement du commerce international telles que les garanties directes, indirectes et l’assurance-crédit. 

Les garanties directes 

La garantie directe est celle établie par la banque du vendeur directement au profit de l’acheteur étranger.

Si la garantie est montée par une banque locale dans le pays de l’acheteur avec la contre-garantie de la banque du vendeur, on parle de garantie indirecte. La garantie est souvent de droit local et constitue encore un facteur plus protecteur pour le bénéficiaire de la garantie.

L’assurance-crédit 

L’assurance-crédit permet de garantir les entreprises exportatrices contre le risque de non-paiement de l’acheteur étranger auquel elle a consentie un crédit. Cette assurance s’applique aux risques d’interruption de marché pendant la période de la fabrication et elle permet l’indemnisation de l’assuré en cas de perte à la revente de produits spécifiques. L’assurance-crédit est une garantie importante du fait qu’elle permet de réduire non seulement les risques d’interruption du marché mais aussi le risque de crédit, le risque politique et de fabrication. La garantie est souvent de droit local et constitue encore un facteur plus protecteur pour le bénéficiaire de la garantie.

La couverture bancaire du risque du change à l’exportation 

Lorsqu’un exportateur fait des propositions de prix ou présente un devis libellé en devises étrangères, il se trouve en risque aléatoire de change car il ne sait pas si un contrat commercial va naître suite à cette proposition. Il en est de même lorsque l’entreprise pratique la vente à l’export sur catalogue, elle se trouve en risque aléatoire de change tout au long de l’année. Les techniques faisant appel aux banques ont pour objet de restreindre se risque et d’assurer l’équilibre de la trésorerie de l’entreprise et permettent ainsi de faire face aux dépenses courantes de l’activité.

La couverture à terme

C’est une technique qui permet de se protéger contre les variations des cours de changes en fixant à l’avance le cours de vente ou d’achat d’une devise sur une opération ultérieure. – Pour l’importateur, s’il fixe le cours d’achat pour un règlement ultérieur, il sera garantie une hausse des cours des devises pourrait renchérir son coût d’achat. – Pour l’exportateur, s’il fixe le cours de vente de sa devise qu’il recevra ultérieurement, il est garanti contre une baisse des devises qui minorait le prix de sa vente.

Les avances en devises 

Il s’agit d’un prêt en devises accordé par une banque à un client exportateur pour couvrir une créance dont l’échéance est plus ou moins proche.

L’option de change est un contrat donnant à son acquéreur le droit (et non l’obligation) d’acheter ou de vendre un montant donné de devises à une date (ou pendant une période) déterminée et à un cours fixé par avance appelé « prix d’exercice », moyennant le paiement d’une prime. – Le droit d’acheter une quantité de devises contre une autre est un « call » (option d’achat). – Le droit de vendre est un « put » (option de vente).

Swaps en devise 

Il s’agit d’une opération par laquelle deux parties échangent leur endettement respectif de même montant et de même durée, en deux monnaies différentes. Les swaps de change son très utiles pour gérer le risque de change à longue terme tout en se garantissant contre ce risque.

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