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Programme économique des candidats : Il est encore tôt de décider

Les premiers jours de la campagne électorale a connu des déclarations de la part des candidats. L’aspect économique est le point sur lequel s’appuient tous les personnalités en activité pour devenir président de la République.

L’analyste politique Pr. Rabah Laarossi, a estimé  » Qu’il était trop tôt pour déterminer l’utilité des programmes électoraux, en particulier en ce qui concerne la partie économique de ceux-ci, parce que la campagne a commencé il y a deux jours. À ce jour, les programmes ne sont pas encore clairs »

Le Professeur de sciences politique et relations internationales à l’université d’Alger 3 estime aussi « Pour le candidat du Front des Forces Socialistes (FFS), Youssef Aouchouche, nous entendons beaucoup de suggestions en termes économiques, mais il ne fournit pas de mesures pratiques pour y parvenir aux électeurs, et je crois donc qu’il est nécessaire qu’une explication approfondie soit fournie et préciser la façon d’atteindre la croissance et la « renaissance économique » en Algérie, selon le candidat Youcef Aouchiche »

Le même intervenant note également que « le candidat du Mouvement de Société de Paix,MSP, , Abdel Ali Hassani Cherif, a placé 63 points dans le côté économique de son programme électoral, et qui présente des propositions économiques pour les prometteuses et positives de l’économie nationale dans l’avenir. »

Dans le même sens, le Pr. Laarossi explique que « le candidat libre Abdelmadjid Tebboune a dit dans son premier discours qu’il « continuerait » dans les projets économiques dans lesquels il était lancé ». Autrement dit, l’accent est mis sur la continuité, en particulier en ce qui concerne les programmes élaborés dans le cadre de partenariats stratégiques principalement étrangers. Il parle de la « nécessité de poursuivre  »

Le Professeur Laarossi souligne que « les trois candidats dans le domaine économique ont un consensus quasi unanime sur le fait que l’Algérie est quelque peu à l’aise économiquement et, même s’il ne serait-ce que temporairement, et il y’a possibilité de poursuivre des efforts dans ce contexte. Ils affirment qu’il n’y a pas de situation désastreuse en Algérie, car des projets ont été réalisés. Donc l’Algérie a besoin d’ouvrir des dossiers lourds économiquement, ce qui aurait des résultats positifs, parce qu’au final toutes les propositions sont positives, et il suffit d’expliquer les mécanismes par lesquels elles se traduisent en pratiques. Le temps est le garant pour rassurer l’utilité des projets, puisque nous sommes au début de la campagne électorale, ce qui nécessite une explication précise de ce qui est mentionné dans les propositions, afin que la faisabilité de leur mise en œuvre puisse être examinée sur le terrain au profit du citoyen »., finit l’expert Laarossi.

Il est à attendre que les jours passent pour avoir une image claire de l’intérêt que porte le dossier économique de chaque candidat. Le citoyen cherche à améliorer sa vie quotidienne, et non d’écouter des discours qui ne lui apporte aucun avantage concret.

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