Quel sera le sort de son legs ?
Le département de Mouatassem Boudiaf a sauté avec Tebboune
Le président de la République a apparemment donné raison, par ce dernier réajustement, aux voix critiques du bicéphalisme qui a existé au sein de l’ancien gouvernement à travers le chevauchement de prérogatives et des domaines d’intervention entre deux «frères ennemis» Mouatassem Boudiaf et Houda-Imane Feraoun.
Avec l’annonce du gouvernement Tebboune, les observateurs ont constaté la disparition d’un département jadis rattaché aux finances et confié à Mouatassem Boudiaf, il s’agit du ministère délégué auprès du ministre des Finances, chargé de la Modernisation des finances, en parallèle à la modification de la dénomination de l’ancien ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication qui devient le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique.
Le président de la République a apparemment donné raison, par ce dernier réajustement, aux voix critiques du bicéphalisme qui a existé au sein de l’ancien gouvernement à travers le chevauchement de prérogatives et des domaines d’intervention entre deux «frères ennemis» Mouatassem Boudiaf et Houda-Imane Feraoun.
La dernière a eu enfin la main haute en s’accaparant plus de prérogatives, mais la question que se posent les observateurs, héritera-t-elle du legs de l’ancien ministre délégué, notamment les trois entités que considérait Mouatassem Boudiaf comme la plateforme logistique de l’action de modernisation qu’il était chargé de mener, à savoir la Satim (Société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétique), l’entité technologique, le GIE Monétique, l’organe de régulation et la filiale interbancaire monétique, l’entité commerciale chargée de commercialiser et d’installer les terminaux de paiement électronique (TPE) au niveau des commerces et des entreprises économiques et d’assurer les prestations nécessaires à ce service.
Certains experts à l’image de Farès Mesdour et Younès Grar, réputés proches du MSP, ne voient pas de salut dans la dernière restructuration et militent, probablement pour des calculs partisans, pour la création d’une institution indépendante rattachée au Premier ministère ou à la Présidence de la République, chargée de la transition numérique.