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Ralentissement de la croissance économique en 2016

Malgré l’amélioration des recettes des hydrocarbures

Présentant le projet de loi portant règlement budgétaire 2016 lors d’une plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, a précisé que «le taux de croissance était, en 2016, de l’ordre de 3,3% contre un taux prévisionnel de 4,60% dans la loi de finances 2016».

En effet, selon Raouia, le secteur des hydrocarbures avait enregistré, en 2016, une forte croissance et un ralentissement de la croissance économique en raison de la faible performance des activités hors hydrocarbures. Evoquant les hydrocarbures, le ministre a fait état d’une forte reprise en 2016 avec un taux de croissance de 7,70% contre 4,50% prévu dans la LF 2016.

Par la suite, le ministre des Finances a précisé que le secteur agricole avait connu un taux de 1,8% contre 4,7% prévu dans la loi de finances 2016, par contre, le secteur commercial avait enregistré un taux de 2,9% contre un taux prévisionnel de 5,70% et que le taux de croissance du secteur des travaux publics était de 5% contre un taux prévisionnel de 5,90%».

Le produit intérieur brut (PIB) hors hydrocarbures a atteint 14 381 milliards de DA en 2016 contre 15 902 milliards en 2015 soit un taux de croissance de 2,30% contre 4,70% prévu.

Le ministre des Finances a fait état, également, du recul du taux de change par rapport au dollar américain de 9,01 DA passant de 100,46 DA/1 dollar en 2015 à 109,47 DA/1 dollar en 2016.

S’agissant de la fiscalité pétrolière recouvrée en 2016, le ministre a annoncé le chiffre de 1 807 milliards de DA, dont 1 683 milliards affectés au budget de l’Etat, 3 milliards à l’Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) et 99 milliards au Fonds de régulation des recettes (FRR).

A la fin de l’année 2016, les réserves de change étaient estimées à 114 milliards de dollars et le solde de la balance commerciale avait enregistré un déficit de 17 milliards de dollars, a-t-il conclu pour ce chapitre.

Evoquant les encours de la dette publique, le ministre a fait savoir qu’ils ont représenté 3 534 milliards de DA, dont 3 407 milliards de dette intérieure et 127 milliards de dette extérieure.

Par ailleurs et durant la même séance, le rapporteur de la commission des finances et du budget, Hamid Boucharef, a donné un aperçu du rapport de la commission sur le projet de loi, résumant une série de préoccupations et de recommandations portant essentiellement sur la

nécessité de doter la Cour des comptes d’un système informatique efficient et des moyens matériels nécessaires et ressources humaines compétentes.

Lors du débat autour du projet de loi du règlement budgétaire 2016, les députés ont soulevé nombre de préoccupations allant dans le sens d’un plus grand contrôle des deniers publics et de la nécessité de lutter contre la bureaucratie. A ce propos, il a été mis en avant, l’impératif d’activer les règles de transparence dans la gestion des dépenses publiques.

L’importance de faciliter à la Cour des comptes son travail a été souligné ainsi que le renforcement de l’appareil judicaire et la formation pour garantir la qualité du contrôle et la coordination entre les différents ministères.

Une députée de la majorité a plaidé pour la poursuite des efforts de lutte contre la bureaucratie à travers la réforme du système administratif.

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