Ramadan, entre efforts des autorités et persistance des prix !

Pour le citoyen, le Ramadan est un mois sacré spirituellement, et particulier financièrement. La spécificité se caractérise par le comportement quotidien.
Tout s’arrête pour entamer une autre façon de faire les choses. Bien que la gestion des besoins de tous les jours se fasse en opposition de ce vouloir adopter une autre allure. La périodicité du Ramadan n’a pas affecté du changement à certaines pratiques.
Sortant de l’officiel pour un moment, juste temporairement.
Le rythme de la consommation affiche une vitesse hallucinante, en attribuant à tous produits l’étiquette « important ». Cela veut dire que le consommateur ne fait aucunement de distinction entre ce qu’il a besoin et ce qui se présente devant. Le consommateur perd une partie de sa perception, et même un peu de sa sagesse. Un débordement qui peut altérer le sens des choses.
Le champ qui doit réunit le spirituel et le matériel en une concordance équilibrée, abandonne ses fonctionnalités pour laisser à la cupidité et autres vices gagner du terrain. Au dépend de qui ? Bien entendu, c’est le consommateur lui-même.
Le producteur,le chargé de la logistique, le distributeur,le vendeur en gros et en détail, sont quelque part des consommateurs de quelques matières. De là, tout le monde est responsable de ce déséquilibre.
Ça embrouille trop !
Revenant à l’officiel, aux chiffres et aux décisions prises.
Entre le Ramadan de l’année précédente et cette année, bien des choses ont marquées leurs présences. Cela a commencé par la décision d’importer des tonnes considérables de viande rouge pour les mettre à 1200 DA.
Certes, le citoyen algérien trouve sa satisfaction de pouvoir en bénéficier de cette matière indispensable à sa consommation quotidienne en mois sacré. Mais cela démontre la forte présence « des parasites » qui nichent dans les différents circuits qui diminuent les capacités financières du consommateur.
L’implication des producteurs appartenant au CRÉA à diminuer les prix des produits à 10% participe à la régulation des marchés des produits de grande consommation.
La perturbation des prix est fréquent, ce qu’enregistre les pommes de terre qui atteint les 120 DA. La décision de déstocker cette matière pour inonder le marché a constitué la seule option pour contrecarrer ce phénomène négatif.
Il semble que le résultat recherché par des pouvoirs publics qui visent à atténuer la dureté des prix reste limité. Il faudrait que le consommateur algérien change de ses priorités, et par conséquent de sa consommation, puisque le prix est intimement lié aux inclinations du consommateur. Une règle commerciale simple mais efficace : l’offre et la demande.
Si la demande du citoyen se rationalise, l’offre change d’aspect pour laisser les produits plus disponibles et à des prix abordables.
Et pour concrétiser cette règle simple, il faut mettre en œuvre un processus complexe. C’est parce qu’il est lié à l’esprit de l’être social, qui garde toujours son caractère complexe.