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Recensement de produit national, vers une économie intègre

 

Dans le cadre du recensement du produit national, Bejaïa représente la première ville type pour réaliser cette initiative que le ministère du Commerce Intérieur et de la régulation du marché national. Le wali Kamel-Eddine Kerbouche en compagnie du chargé de la gestion de la Chambre Algérienne du Commerce et de l’Industrie, CACI, des directeurs et cadres de la Direction régionale du ministère du Commerce intérieur, a donné le coup d’envoi pour le lancement des statistiques des produits nationaux sous le slogan « Recensement global pour construire une économie intégrée ». Une initiative indispensable pour établir une stratégie nationale régissant la circulation des produits fabriqués en Algérie.

D’après l’expert en économie, Abdelkader Slimani, « Le recensement des produits algériens est très importantes pour créer une base de données et des informations actuelles ce qui permettrait de numériser le secteur du Commerce en Algérie, en vue de connaître les véritables potentialités. Le recensement des produits permettra d’établir des partenariats avec les différents opérateurs économiques étrangers, soit des sous-traitants, des micro-entreprises de différents secteurs. La Foire des produits algériens, tenue récemment au Palais d’Exposition, SAFEX, où des quinze secteurs ont été présents. L’Algérie détient toutes les capacités de recenser les produits fabriqués localement. Car le processus de recensement intègre d’autres secteurs comme Centre National des Registres du Commerce, CNRC, ainsi que des administrations locales, la Direction des Impôts, les Douanes, et la SAFEX, et grâce à des informations et des normes scientifiques il serait possible d’établir une prospection sur la production des produits ».

Et il ajoute l’expert Slimani « le but principal est d’avoir une base de données actuelles sur tous les produits fabriqués en Algérie. Car la stratégie de développement de la production locale, et, évidemment après la réalisation de l’autosuffisance dans la production, mènerait vers la planification de l’exportation des produits algériens vers l’étrangers. Cela concerne l’établissement d’une liste des matières premières et les intrants de la production fabriqués en Algérie, afin de réguler les importations. Parce que jusqu’à maintenant il y’a absence de réseautage intersectoriel et manque de communication et d’échange d’informations. Le but est de connaitre toutes les potentialités du pays ».

L’expert souligne que « Le secteur de l’agroalimentaire occupe une place primordiale par le taux d’exportation qui est à 400 millions de dollars. De même, ce secteur fait travailler environ 3 millions employés, sans oublier de mentionner que l’excédent de la production agricole va soit pour le stockage ou bien vers le secteur de l’agroalimentaire. Et la sécurité alimentaire est une priorité première pour l’Algérie, ce que les autorités gouvernementales insistent à préserver et donnent tout l’intérêt garantir la sécurité alimentaire en Algérie. Il y’a volonté de créer un équilibre entre la production agraire et la production agroalimentaire, notamment que l’agriculture en Algérie représente 35 milliards de dollars et le secteur de l’agroalimentaire contient environ 30,000 petites, moyennes et grandes entreprises ainsi que des Groupes publiques. Il faut alors intensifier la production des matières premières pour produire différents types d’huile et du sucre pour atteindre l’autosuffisance et la sécurité alimentaire ».

 

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