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Régulation des prix des produits, il faut instaurer le Conseil de la concurrence !

La perturbation du marché local et les prix des marchandises a poussé les hautes autorités à mettre en place deux ministères distincts : ministère du Commerce extérieur, et ministère du Commerce intérieur et régulation des marchés.

D’après l’expert en économie Houari Tigherssi « Afin de réguler le marché national, il faut prendre en compte les conditions qui régissent le marché international qui est sous l’influence des changements géopolitiques, climatiques, voire même météorologiques. Il faut souligner aussi qu’entre 60% et 70% des produits commercialisés sont de provenance étrangère. Et il faut noter que durant l’année précédente les prix des produits ont été chers sur les marchés internationaux mais l’État a intervenu pour assumer l’écart des prix des produits, parce qu’elles constituent des produits de première nécessité au citoyen algérien. Selon les indications de la Loi des Finances de l’année dernière la différence des prix des produits importés environ 275 milliards de dollars, notant que cette année il y’a une certaine stabilité, et par exemple le soja et le sucre l’État a supporté 100 milliards de dinars soit 150% des produits nationaux, sans oublier d’évoquer les prix du café qui a connu une hausse des prix dans les marché internationaux pour des raison climatiques, en plus des raisons géopolitiques »

Les initiatives des autorités compétentes n’ont pas cessé de porter soutien au marché national des produits qui connaissent une large consommation auprès des citoyens algériens. Ce qu’ajoute l’expert Houari Tigherssi consiste d’ailleurs à trouver des solutions plus efficiences « Il existe plusieurs démarches pour résoudre la question d’instabilité des prix il faut d’abord instaurer le Conseil de la concurrence qui aura pour mission de réguler la circulation des produits et la fixation de leurs prix. Pour ce faire, il va falloir également établir des stratégies non seulement sur le court terme, mais à moyen et long terme. Le but serait de résoudre toutes les lacunes qui pourraient exister entre le producteur et le marchand de produits en détail. Aussi, il faut mettre terme au rôle des intermédiaires dans le processus commercial car leurs marges bénéficiaires augmentent les prix des produits »

Enfin, en plus de la mise en œuvre du Conseil de la concurrence, l’expert rappelle « La nécessité de revoir le système fiscal, puisque les taxes élevées provoquent de manière automatique l’augmentation des impôts, et par conséquent il y’aurait une hausse des coûts. Donc, la solution est dans l’exploration des avantages offerts par la nouvelle loi des investissements, étant l’Agence Algérienne pour la Promotion de l’Investissement, AAPI, propose une plateforme numérique, malgré que juste 8% des capacités présentes, et il faut créer des entreprises économiques algériennes productives dans les domaines qui donnent de la richesse. Rappelant qu’il existe 9 millions hectares sur un ensemble de 49 millions hectares ce qui exigent de soutenir l’investissement »

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