Réunion du gouvernement : Focus sur la loi de finances 2025
Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a présidé ce mercredi, une réunion du gouvernement consacrée à l’examen de l’avant-projet de loi de finances pour 2025. Ce texte, en cours de finalisation, sera prochainement soumis au Conseil des ministres pour une évaluation approfondie avant sa présentation au Parlement. Cette étape cruciale permettra d’ajuster les grandes lignes budgétaires du pays pour l’année à venir.
Lors de cette réunion, le gouvernement s’est également penché sur les mesures d’indemnisation des sinistrés suite aux récentes intempéries qui ont touché plusieurs wilayas du sud en septembre dernier. Ces événements climatiques ont causé des dégâts importants, nécessitant une réponse rapide des autorités.
Concernant la situation sanitaire dans le sud du pays, une communication a été présentée sur les mesures de prévention et de vaccination en cours pour endiguer la propagation des épidémies. Sous l’impulsion du Président de la République, des efforts ont été faits pour renforcer les infrastructures de santé, fournir les médicaments nécessaires et mobiliser les ressources humaines. Ces actions ont permis de réduire le nombre de cas d’infection, mais les autorités restent vigilantes, notamment face à la menace que représente l’immigration clandestine dans la propagation de certaines maladies.
Par ailleurs, le gouvernement a examiné un projet de décret exécutif lié à la relance du barrage vert, un projet stratégique national de lutte contre la désertification. Ce projet, inscrit parmi les priorités du Président, vise à revitaliser cette initiative clé pour protéger les terres agricoles des effets néfastes de l’avancée du désert. Le décret propose la création d’un organe de coordination pour assurer une meilleure organisation et un suivi efficace des actions menées.
Enfin, la campagne labours-semailles 2024/2025 a également été abordée. Lancée le 1er octobre, elle constitue une étape décisive pour assurer l’autosuffisance du pays en blé dur à l’horizon 2025 et en orge à l’horizon 2026, conformément aux directives présidentielles. Cette ambition s’inscrit dans la stratégie globale du pays pour renforcer sa souveraineté alimentaire.
Le gouvernement a donc mis en avant plusieurs dossiers stratégiques, témoignant de l’importance accordée tant à la gestion des crises qu’au développement économique durable du pays.