Le président du mouvement El Bina Abdelkader Bengrina a considéré mercredi que la nouvelle constitution qui fera objet d’un referendum le premier novembre prochain, va apporter plusieurs positivités dans la vie politique algérienne.
A cet effet, il a souligné que ce nouveau document permet pour la première fois à l’opposition de choisir un chef de gouvernement issu de la majorité parlementaires de même qu’il « permet au parlement de décider toute intervention militaire algérienne à l’étrangers qui doit être approuvée par au moins es deux tiers des membres du parlement ».
Néanmoins, Bengrina a évoqué certains points qui «nécessitent toujours des éclaircissements à l’instar de l’article qui parle d’une majorité présidentielle ». « J’ai déjà eu des discutions avec des hauts responsables de la présidence de la république, chacun d’eux m’a donné une version différente pour ce point qui reste incompris », ajoute Bengrina lors du forum organisé par notre confrère arabophone «El Wassat».
En réponse à une question portant sur le mouvement populaire pacifique, il a affirmé que «si le Hirak ne commettra pas de dépassements et propagera pas le régionalisme et ne constituera pas une menace pour l’unité nationale, il sera le bienvenu ».
Bengrina a chargé également l’élite actuelle dans notre pays l’accusant d’être une élite « fabriquée » (par le pouvoir). «Une élite doit conduire et non pas être conduite » conclut –t- il à la fin. A rappeler que le mouvement El Bina est un parti politique qui soutient la nouvelle constitution, son président avait déjà participé aux élections présidentielles qui ont mené le président Abdelmadjid Tebboune au pouvoir, des élections qui ont été boycottées par la plupart des partis de l’opposition. Aziz.Latreche