Wassim Kouidri, le PDG du groupe Saïdal, a partagé que le nouveau modèle économique axé sur la fabrication de matières premières pour les médicaments est en cours de déploiement. Le projet débute à Médéa avec une unité pour les antibiotiques, étendant ensuite la production à l’insuline d’ici la fin 2024 et aux médicaments anticancéreux. Selon les études de Saïdal, cette transition devrait réduire les importations de médicaments de 2,9 milliards à 1,8 milliard de dollars au cours des trois prochaines années.
Les deux nouvelles usines à Mostaganem, dédiées aux médicaments vétérinaires et ophtalmologiques, sont conçues pour compléter les produits actuels de Saïdal. Elles devraient réduire la facture des importations de 250 millions de dollars. Parallèlement, Saïdal s’engage à introduire 123 nouveaux produits pharmaceutiques sur le marché d’ici 2024, visant à élargir son offre à plus de 300 produits. Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre d’un investissement global de 1,9 milliard de dinars algériens avec un chiffre d’affaires prévu de 11 milliards de dinars algériens.
Le groupe Saïdal, actuellement présent sur huit sites de production, fabrique 160 médicaments répartis sur 20 classes thérapeutiques, avec une capacité de production annuelle estimée à 220 millions d’unités de vente. Le lancement progressif des nouveaux médicaments débutera dès janvier prochain.
