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Sonatrach appelée à renouveler ses réserves

La priorité, qui s’impose dans l’heure actuelle pour la compagnie nationale «Sonatrach», c’est le renouvellement de ses réserves pétrolières et gazières, sachant que le modèle de consommation énergétique algérien est basé à 99% sur ces énergies fossiles.

L’autre priorité, c’est l’amélioration du taux de récupération dans les champs pétroliers en exploitation depuis des années.

Face à la réalisation de ces deux objectifs durant cette conjoncture économique marquée par la rareté des ressources financières, l’Algérie serait dans l’obligation de réviser la loi des hydrocarbures, notamment le volet régissant les investissements étrangers en Algérie.Néanmoins, c’est ce que l’expert en énergie, Abdelmadjid Attar, a préconisé, tout en appelant à la finalisation de la nouvelle loi dans les brefs délais pour booster l’investissement étranger en Algérie et capter les capitaux qu’il faut pour la concrétisation du programme national énergétique.«Notre modèle de consommation énergétique impose aux cadres de la Sonatrach de poursuivre et de renforcer les investissements dans l’exploration de pétrole et gaz pour les prochaines années, en dépit de l’existence d’un programme national des énergies renouvelables de 22 000 mégawatts», a-t-il précisé lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale « Chaîne I».

Pour l’ex-PDG de la Sonatrach, la poursuite des investissements dans ce domaine exige l’élaboration de nouvelles lois, des moyens humains et également de nouvelles techniques pour réduire les coûts.L’autre problématique que les décideurs doivent résoudre, c’est l’amélioration du climat des affaires.

En effet, il faut lutter efficacement contre la bureaucratie qui prend de l’ampleur, ajoute-t-il, et également décentraliser la gestion des dossiers d’investissements. «L’investisseur étranger n’a pas de temps à perdre. Cette lenteur dans la prise de décisionretombera négativement sur l’Algérie. Pour cela, et vu la conjoncture locale et mondiale actuelle, il est plus que nécessaire d’approuver la nouvelle loi des hydrocarbures», a-t-il lancé.Par ailleurs, le même responsable a fait savoir que la révision de la loi des hydrocarbures en 2005, 2006 et 2013 n’a pas apporté des résultats escomptés, en particulier dans l’exploration.

Durant cette période, les découvertes ont été minimes et le taux de récupération dans les champs pétroliers n’a pas été amélioré. Il avoisine les 27 à 28% dans le champ de Hassi Messaoud.Il est à rappeler que des appels d’offres internationaux lancés durant la période de 2015 à 2017 ont été déclarés infructueux, à cause de la baisse drastique des prix de pétrole.Devant cette situation, le groupe Sonatrach était obligé de prendre le relais des sociétés étrangères avec l’augmentation de ses capacités de production afin de compenser une partie de la baisse de ses recettes d’exportation.

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