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Sous-traitance automobile : plus de 200 PME prêtes à intégrer le marché

Plus de 200 petites et moyennes entreprises (PME) algériennes sont prêtes à se positionner en tant que sous-traitants pour l’industrie automobile nationale, a déclaré Kamel Agsous, président de la Bourse algérienne de la sous-traitance et de partenariat (BASTP). Toutefois, il insiste sur la nécessité d’une vision stratégique pour optimiser leurs offres techniques.

« Malgré les défis persistants, deux cents entreprises algériennes peuvent potentiellement répondre aux besoins du secteur automobile », a affirmé M. Agsous dans une interview accordée à l’APS. Parmi celles-ci, « une centaine est déjà prête à intervenir dès le démarrage effectif de la production de véhicules », a-t-il précisé.

Pour les autres entreprises, l’homologation par les constructeurs automobiles sera déterminante. Ce processus leur permettra d’engager des démarches de modernisation, tant au niveau de la gestion que de la production, en intégrant des technologies avancées, indispensables pour répondre aux normes de qualité et de sécurité du secteur.

Ces sous-traitants algériens sont capables de produire, à l’exception des moteurs, près de 3 000 composants nécessaires à l’assemblage d’un véhicule, et ce, sur une période de trois à cinq ans, pourvu que les conditions adéquates soient réunies, a souligné M. Agsous. Toutefois, pour réussir cette intégration, une visibilité claire sur le marché automobile local, notamment sur les prévisions de production pour les cinq prochaines années, est essentielle.

Le président de la BASTP a également souligné que plusieurs PME algériennes ont déjà la capacité de répondre aux exigences de l’industrie automobile, mais que ces dernières doivent améliorer leurs performances techniques. Cette amélioration pourrait encourager de nouveaux investisseurs à s’engager dans le secteur.

Pour renforcer l’approvisionnement en pièces automobiles, Kamel Agsous a recommandé une modernisation globale du tissu industriel algérien, et plus particulièrement du secteur de la sous-traitance. Il a souligné que cette mise à niveau doit aligner les entreprises sur les standards internationaux en matière de qualité, de coûts, de délais et de gestion.

Selon lui, les partenariats avec des équipementiers étrangers pourraient jouer un rôle crucial dans l’accélération de la production de pièces de qualité. Ces collaborations peuvent prendre différentes formes, allant du transfert de technologie aux joint-ventures entre entreprises étrangères et PME locales.

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