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Une crise de leadership qui ronge le système politique français

Il paraît que la politique française sous le règne d’Emmanuel Macron s’applique à l’adage qui dit « Après moi, le déluge ». C’est une parole prononcé par un des derniers rois qui a laissé derrière lui un royaume épuisé par des crises internes, puis, peu de temps après, les flammes de la révolution française ont dévorés le vert et la terre.

En dépit d’un départ accompagné des grandes fanfaronnades médiatiques, en d’une ère joyeuse à la France qui serait sous le règne d’un jeune président de la République, venu en dehors des arènes politiques traditionnelles qui a régissaient la 5e République.

Cependant, les évènements non pas donné du temps au jeune président à cause des tiraillements de la prise des décisions politiques de la France. Le président Macron n’a pas eu l’occasion de faire preuve de ses capacités de leadership. Puisque dès son élection en 2017, les partis politiques de droite et d’extrême droite ainsi que les partis d’extrême gauche, n’ont pas laissé passer une occasion pour critiquer sa politique, en estimant que ses décisions économiques sont au profit du patronat et des grandes chaines de la finance internationale.

Aussi, la pandémie du Corona virus a eu un grand impact sur les choix politiques du président Macron. Il n’a pas eu d’autres solutions qu’à l’emprunt d’argent à destination d’investissements et de la relance économique. Sur ce, la France devient endetté avec 1000 milliards d’euros, compte tenu d’un PIB de 2250 milliards d’euros. Le résultat est une dette de 3100 milliards d’euros, laissant uniquement 150 milliards d’euros comme dépense publique de l’État annuel.

Devant une telle donne, il n’est pas possible d’adapter une politique tolérante envers les citoyens français. Les gilets jaunes et les retraités ont râlé dans les rues de France pour annoncer une situation qui va mal. La vie sociale des citoyens est devenue sous l’emprise d’une politique d’austérité qui touche le portefeuille des citoyens pour payer la dette publique, et les acteurs économiques qui doivent assumer des taxes supplémentaires qui diminueraient la compétitivité de leurs produits, du moins, au sein de la zone euro.

Le président Macron d’autres possibilités que de désigner Elisabeth Borne comme Première ministre de son gouvernement. Cette dernière n’a pas hésité à faire recours à l’article 49-3 de la Constitution pour faire passer des projets de lois dénoncés par la majorité populaire. Le gouvernement de Gabriel Attal n’a pas apporté de vraies solutions concrètes, à cause de la politique financière de l’ancien ministre des Finances, Bruno Le Maire, qui s’est tenue à tirer plus d’argent auprès des citoyens pour payer la dette.

Comme la situation se complique de plus en plus, le président Emmanuel Macron a été obligé d’annoncer des élections preéparlementaires, qui ont ouvert la voie aux partis politiques de droite et d’extrême droite pour amasser plus de siège au parlement. Ces partis politiques ont pris un discours stigmatisant et raciste envers des franges de la société française notamment à l’égard des partisans des partis de la gauche et l’extrême gauche, ce qui a mis le pays sous une fournaise flamboyante selon des observateurs de la politique française. Tout cela a poussé le président Emmanuel Macron d’entrer en négociation secrète et déclarés avec des partis de droite et d’extrême droite. Il s’agit en fait d’une fraude politique et contraire aux résultats des élections législatives qui ont été favorables aux partis de gauche.

Comme résultat des négociations,un gouvernement a été formé sous la présidence de Michel Barnier qui n’a pas pu tenir que 3 mois et 8 jours. La démission du gouvernement Barnier a provoqué un vide au sein de staff exécutif que la France n’a pas connu depuis la 4e République avetle gouvernement Guy Mollet.

La France vit une bévue politique, où le macronisme connait un effritement interne, ce que certains observateurs considèrent comme une défaite au camp des centristes.

De fait, le président Macron n’arrive pas à tenir le bateau par le milieu pour longtemps. Il fait choisir Françoiq Bayrou pour devenir Premier ministre. Il s’agit d’une personnalité politique qui appartient au répertoire politique français, puisqu’elle a marqué son accompagnement depuis la période du président François Métirand.

Et afin de contenir la situation interne, la fraude politique menée par le président Macron se poursuit pour contrecarrer l’extension du mouvement de l’extrême droite qui pourrait mettre le pays en danger. Ce mouvement politique avertit ses adversaires politiques en annonçant une politique sociale radicale, et réitère sa détermination à mener une politique étrangère stricte à l’égard de certains pays de l’Europe, des pays du Maghreb et d’Afrique où l’Algérie constitue la première cible de ce mouvement extrémiste.

C’est un horizon sans issue qui plane sur la politique française, en raison de l’échec intérieur dû du recul économique, et où la dette publique est devenue un tabou que la classe politique et économique française évite de l’évoquer publiquement et médiatiquement. S’ajoutant à cette situation les positions politiques extérieures jugées exagérées à l’égard du conflit russo-ukrainien. La restriction politique et économique envers la Russie a eu pour conséquence d’augmenter les prix de l’énergie en France, en plus de recul aux pays africains qui a été une considèrés comme zone d’influence française.

Enfin, il ne reste plus au président Emmanuel Macron grand chose à faire, notamment avec l’accélération des évènements en plusieurs zones du monde. Les sources d’approvisionnement en provenance d’Afrique se diminuent d’une année à l’autre, sous la concurrence farouche de la Chine, la Russie et la Turquie qui tentent d’élargir leur marchés et leurs sources d’énergie et d’autres matières premières. À ce qui paraît, le président Emmanuel Macron préfère de suivre la politique de distraction envers les citoyens français qui doivent endurer de longues années de pénurie financière et économique. Mais aussi le lancement de certaines déclarations qualifiées de verbiage envers des pays étrangers, qui viennent dans un rapport international. S’agit-il de la politique  » Après moi le déluge » ?. L’avenir saurait le dire.

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