«Un diagnostic du réseau routier est nécessaire»

Abdelghani Zaâlane
«Les actions de sauvegarde et d’entretien de notre réseau routier évalué, à fin 2017 à près de 127 000 km, constitue un axe majeur de notre politique sectorielle». C’est ce qu’a souligné, jeudi, le ministre des Transports et des travaux publics, Abdelghani Zaâlane, dans un message lu par son conseiller lors de l’ouverture du séminaire international organisé, à Alger, par l’Organisme national de contrôle technique des travaux publics conjointement avec P3A.
Le ministre a mis l’accent sur l’impératif de mettre en place une bonne gestion de l’entretien des routes, laquelle devra se faire, a-t-il dit, «au moment opportun pour éviter qu’elles se dégradent entraînant une augmentation des coûts d’exploitation des véhicules, un accroissement du nombre d’accidents et une baisse de niveau du service».
Zaâlane a fait observer que la problématique de la sauvegarde du réseau routier «ne réside pas dans la contrainte budgétaire uniquement, mais également, dans l’organisation et la gestion de ce réseau». Il a appelé à la mise en place d’un système de surveillance et de suivi du réseau routier dont le rôle est de fournir en permanence des informations sur l’état de ce dernier. La mise en place d’une base de données constitue, a insisté le ministre, une étape importante dans le fonctionnement de tout le système de gestion, lequel devra intervenir pour minimiser les coûts globaux des travaux et à augmenter la durée de vie de l’infrastructure routière, et aussi pour mettre un système de planification plus visible. Un diagnostic sur nos routes s’avère nécessaire. Le ministre a également évoqué la problématique de la surcharge des véhicules lourds qui favorise les dégradations prématurées de nos routes.