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Un gain d’un milliards de dollars pour l’Algérie

Par Zahir Radji 

De nouveaux mécanismes concernant l’importation d’appareils énergivore (électroménagers, et voitures) seront incessamment appliqués. Les ministres du Commerce et celui de la transition énergétiques et des Energies renouvelables s’attèlent à la mise en place d’un nouveau dispositif visant à la promotion et l’encouragement de l’importation d’appareils répondant à la nouvelle stratégie du gouvernement, à savoir réduire la consommation nationale en électricité et carburant.

 

Dans ce cadre, Chems-Eddine Chitour a affirmé jeudi dernier en marge d’une conférence de presse animée conjointement avec Kamel Rezig, qu’«une étude globale est cours de réalisation sur l’importation d’appareils (électroménagers, voitures et autres), selon le critère de l’efficacité énergétique». Ceci permettra, indique-t-il, à l’Algérie de réduire d’un milliards de dollars ses importations en produits énergétiques les années à venir. 

Afin de réussir dans ce plan d’efficacité énergétique, le gouvernement compte durcir les dispositions encadrant l’activité d’importations de ce genre d’appareils. D’ailleurs, la piste d’interdiction carrément des produits énergivore est déjà envisagée. Elle est en cours d’étude, dira M. Chitour. Cette démarche sera accompagnée, ajoute-t-il, par l’adoption d’un modèle énergétique rependant aux capacités et moyens en matière de notre pays à l’horizon 2030. M. Chitour a affirmé, en outre, que d’autres réunions seront tenues prochainement avec les autres départements ministériels afin d’étudier ce projet ambitieux. 

Le même responsable avait fait savoir que le taux de gaspillage de l’énergie dans le pays représente entre 10 et 15 % de la production nationale globale. M. Chitour avait précisé lors de la rencontre gouvernement-walis que ce taux représente 6,5 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) par an, soit l’équivalent de 45 millions de barils, ce qui représente 1,8 milliards de dollars en calculant le prix du brut à 40 dollars le baril.

Pour sa part, le ministre du Commerce, Kamel Rezig a indiqué que l’opération du contrôle de produits soit locale ou de l’importation est l’activité principale de son département avec l’appui d’autres secteurs, notamment industriel.

Il souligné que son ministère se penche actuellement à la révision du cadre législatif régissant l’importation d’appareils, les normes de productions et l’activité des laboratoires du contrôle. Cette nouvelle réglementation, permettrait d’importer des produits répondants aux normes internationales. 

Selon le ministre, 45 laboratoires seront accrédités  pour contrôler les produits et s’assurer de leur qualité, en attendant l’achèvement de la préparation d’une cartographie nationale des laboratoires, comprenant tous les laboratoires des secteurs ministériels, en plus des laboratoires agréés par le ministère du Commerce.

Et d’ajouter : «Nous avons plus de 30 laboratoires opérant à travers le pays et nous avons réceptionnés 13 nouveaux laboratoires qui seront équipés en matériels nécessaires et recrutement de ressources humaines. Sur ce point, je vous annonce qu’en va procéder à l’intégration de 250 jeunes de l’Anem. Nous travaillons à réorganiser ce domaine»

Par ailleurs, le ministre du Commerce a révélé que le contrôle aux niveaux des frontières sera renforcé par la mise en service de 10 laboratoires mobiles dès l’année prochaine, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

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