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Un groupe de pression économique est nécessaire

Par : LARBI SIDALI

Suite a la rencontre entre le premier ministre Aymen Benabderrahmane et une délégation du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), le chef du gouvernement a affirmé la disponibilité du Gouvernement à œuvrer avec les opérateurs économiques en vue d’atteindre l’autosuffisance, de diversifier l’économie nationale et de promouvoir les exportations. Il a également insisté sur l’impérative conjugaison des efforts pour renforcer la position régionale de l’Algérie en encourageant les partenariats gagnant-gagnant. Le consultant économique Abdelkader Slimani, expose les différents volets de la stratégie à adopter.

En effet, lors d’un entretien réservé a notre rédaction, l’expert a indiqué  qu’afin d’atteindre cette objectifs économiques, il est nécessaire de s’orienter vers la création d’un lobby algérien regroupant les différant opérateurs économique tel que le CREA, la CAPC ainsi que la CAP. Il a expliqué dans ce sens, que ce lobby devra être au diapason pour défendre les intérêts de notre économie et de contribuer fortement a son développement. Abdelkader Slimani, a ajouté dans ce même ordre d’idée que ce groupe de pression aura pour mission d’attirer les potentiels investisseurs étrangers a travers leurs représentations au sein des différents conseils et forums économique.

Concernant cet investissement, l’expert a appelé a accélérer l’élaboration des textes de lois le régissant dans le but d’instaurer un environnement serein et stable pour les investisseurs étrangers en Algérie. Il a également, fait savoir qu’il fallait l’encourager en proposant des facilitations et des avantages afin d’attirer les hommes d’affaires étrangers,  plaidant dans ce contexte en faveur de la suppression de la règle 51/49. L’expert a évoqué selon ces propos, que les principaux pays a courtisé sont la Chine, la Turquie, les pays du golf ainsi que certains pays africains.

Par ailleurs, l’expert a aussi affirmé que le l’essor de l’économie algérienne devra impérativement passer par sa diversification et de ne plus dépendre des hydrocarbures. Dans ce sens, il a indiqué que l’Algérie possède un énorme potentiel pour ce qui est du développement de l’agriculture expliquant que ce secteur permettra d’atteindre une sécurité alimentaire au combien importante au vue des récents conflits géopolitiques. S’ajoutant a cela, le consultant en investissement, a mis en avant la nécessité de s’orienter vers les énergies renouvelables afin de ce doté d’une souveraineté énergétique. Dans ce contexte, il a argumenté ces propos en citant l’énergie solaire indiquant que l’Algérie a un fort potentiel en la matière au vue de la grandeur du désert algérien et de son fort taux d’ensoleillement.

Pour ce qui est des exportations, Slimani, a mis l’accent sur la nécessité de finalisé les différentes plateformes dédié a cet effet tel que le port de Djendjen ainsi la l’autoroute Nord-sud. Il a également considéré l’Algérie comme étant un ‘’Hub d’Exportation’’, expliquant dans ce sens qu’au vue de la localisation stratégique de l’Algérie, cette dernière peut s’orienter vers a l’ensemble des marchés mondiaux.

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