
Par/Agences
Depuis son investiture à la tête de l’Etat, il y a une année, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, a fait de l’agriculture la pierre angulaire de son programme économique pour assurer la sécurité alimentaire du pays d’abord, mais aussi pour booster davantage l’économie nationale et de la mettre à l’abri de la dépendance aux hydrocarbures.
Estimant que l’agriculture «tire déjà l’économie nationale vers le haut», M. Tebboune a misé sur ce secteur comme étant la pierre angulaire de son programme économique, dans le but de «faire sortir le pays de sa dépendance des hydrocarbures».
Ainsi, depuis son investiture, M. Tebboune avait affiché clairement l’intention de renoncer aux hydrocarbures comme principale ressource du budget de l’Etat, surtout après la forte chute des cours de brut sur les marchés mondiaux, faisant ainsi de l’agriculture l’un des principaux secteurs à relancer pour y substituer.
Dans le même contexte, il a instruit le gouvernement de mettre en œuvre une politique agricole durable permettant de renforcer la sécurité alimentaire du pays, de réduire le déséquilibre de la balance commerciale des produits agroalimentaires de base et de contribuer efficacement à la diversification de l’économie nationale.
Dans ses orientations lors des différentes réunions des Conseils des ministres, M. Tebboune soulignait également l’impérative rupture avec les pratiques du passé, en s’orientant vers de nouveaux modes de gestion du secteur adaptés aux besoins et spécificités du pays, ainsi que l’installation d’usines de transformation des produits agricoles dans les zones de production.
Il avait aussi ordonné l’encouragement de la production de la viande locale afin de réduire la facture d’importation, le traitement définitif de la question du manque de lait, l’impératif de mettre en place une politique nationale de stockage des produits alimentaires, ainsi la résolution du problème d’irrigation, notamment dans les Hauts-Plateaux et le sud du pays.