Par Arezki Louni
Au lieu de s’atteler à mettre en œuvre les résolutions internationales concernant l’autodétermination du peuple sahraoui, le Makhzen, sans doute inspiré par ses alliés de l’Entité sioniste qui s’est désormais installée au Palais royal, s’en prend à l’Algérie.
En effet, rompu à l’art de la manipulation et de l’intrigue, la Diplomatie marocaine s’acharne contre l’Algérie, par la présentation d’une note officielle, dans laquelle le Maroc soutient, publiquement et explicitement, le « droit à l’autodétermination du peuple kabyle ». Les Officiels marocains ont distribué, à tous les pays membres du Mouvement des Non-alignés, une note officielle dont le contenu affiche un soutien public et explicite du Maroc au prétendu « droit à l’autodétermination du peuple kabyle. » La réaction du ministère des Affaires étrangères ne s’est pas faite attendre, en condamnant énergiquement « une dérive particulièrement dangereuse », de la représentation diplomatique marocaine à New York, qui a distribué, récemment, au pays membres du Mouvement des Non-alignés, une note officielle dont laquelle le Maroc soutient, publiquement et explicitement, un prétendu « droit à l’autodétermination du peuple kabyle ». Selon une déclaration du ministère des Affaires étrangères, « cette communication diplomatique est marocaine et aventuriste, irresponsable et manipulatrice. Elle relève d’une tentative à courte vue, simpliste et vaine, destinée à cultiver un amalgame outrancier, entre une question de décolonisation, dûment reconnue comme telle par la Communauté internationale, et ce qui n’est qu’un complot dirigé contre l’unité de la Nation algérienne. Cette même communication heurte, frontalement, les principes et les accords qui structurent et inspirent les relations algéro-marocaines. Elle constitue une violation flagrante du Droit international et de l’Acte constitutif de l’Union africaine. L’Algérie condamne énergiquement, cette dérive particulièrement dangereuse, y compris pour le Royaume du Maroc lui-même dans ses frontières internationalement reconnues. Dans la situation ainsi créée par un acte diplomatique douteux, commis par un ambassadeur, l’Algérie, République souveraine et indivisible, est en droit d’attendre une clarification de la position définitive du Royaume du Maroc, sur cet incident d’une gravité extrême ». Ainsi, le représentant permanent du Royaume chérifien aux Nations-unies, Omar Hilale, toujours lui, est connu depuis plus d’une décennie, par son attitude hostile à l’Algérie. Faisant dans la diversion, le Royaume chérifien, désavoué par la Communauté internationale dans le dossier sahraoui, a toujours fait de l’Algérie son souffre-douleur. Une situation qui ne saura durer, puisque la situation sociale, dans laquelle s’est embourbé Rabat, ajoutée à l’autre front ouvert avec la République sahraouie démocratique, aura sans doute raison de cette stratégie aventuriste de la Monarchie alaouite.
