Une nouvelle ère économique pour l’Algérie : un bilan prometteur, selon Attaf
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a affirmé que l’Algérie connaît une renaissance économique intégrée, marquée par des objectifs et des finalités clairs. Cette déclaration a été faite lors d’un discours en marge d’un colloque sur le rôle des conseils d’affaires dans la dynamisation de la diplomatie économique, tenu à l’hôtel El Aurassi.
Le ministre a souligné que cette renaissance économique est le résultat des réformes mises en œuvre par le Président de la République et constitue la concrétisation de son ambitieux programme économique. Ce programme vise en priorité à bâtir une économie nationale robuste afin de réduire la dépendance envers l’étranger et de diminuer la reliance sur les hydrocarbures.
Ce plan a permis d’ouvrir des opportunités de commerce et d’investissement avec tous les pays amis et partenaires, rétablissant ainsi la position de l’économie nationale parmi les trois plus puissantes d’Afrique, selon les organisations économiques et financières mondiales.
Parmi les résultats positifs de cette dynamique, le ministre a mentionné une croissance économique de 4,2 %, des réserves de change atteignant 70 milliards de dollars, et des exportations hors hydrocarbures s’élevant à 10 milliards de dollars. Il a précisé que ces accomplissements sont le fruit des politiques et réformes promulguées par le Président de la République, qui ont revitalisé l’industrie et assaini le commerce extérieur, tout en améliorant le climat des affaires.
Le ministre a appelé à l’unité pour poursuivre ce chemin vertueux tracé par le Président et à intensifier les efforts pour soutenir l’élan de l’économie nationale.
En revenant au sujet de l’atelier, le ministre a indiqué que les conseils d’affaires, établis avec plusieurs pays partenaires, ont prouvé récemment leur efficacité en favorisant la communication et les interactions entre les acteurs économiques, ouvrant la voie à des partenariats commerciaux et d’investissement.
Il a rappelé que l’Algérie a été parmi les premiers pays à créer ces mécanismes dès les années 1990, atteignant actuellement 40 conseils d’affaires avec divers pays à travers le monde. L’atelier vise à évaluer la performance de ces mécanismes, notamment ceux récemment activés, afin de mesurer leur succès et d’identifier les obstacles ayant empêché certains conseils de fonctionner régulièrement.
Le ministre a également expliqué que les conseils d’affaires sont le résultat de la libéralisation de l’économie nationale et de la volonté de libérer le potentiel du secteur privé en ouvrant les marchés étrangers aux produits nationaux.
Il a conclu en affirmant que le ministère des Affaires étrangères reste engagé à contribuer à cet effort commun pour renforcer la diplomatie économique du pays.
