Le ministre de l’Agriculture, Youcef Cherfa, et le conseiller du président de la République chargé du commerce, Kamel Rezig, ont coprésidé, jeudi, la cérémonie de signature de la convention finale pour la mise en œuvre du projet intégré de production de lait en poudre dans le sud du pays. Avec un investissement estimé à 3,5 milliards de dollars, ce projet figure parmi les plus ambitieux du secteur agricole algérien.
La convention a été signée par Souad Assaous, Directrice générale de l’investissement et du foncier agricoles au ministère, et Ali Al-Ali, président du conseil d’administration de la société Baladna-Algérie. La cérémonie s’est déroulée en présence de hauts responsables du ministère ainsi que du directeur général du Fonds national d’investissement (FNI).
Dans la foulée, une seconde convention a été conclue entre Baladna-Algérie et l’Office national interprofessionnel du lait et des produits laitiers (ONIL) pour l’acquisition du lait en poudre qui sera produit par le projet.
Un projet de grande envergure
S’étendant sur 117.000 hectares, ce projet comprend plusieurs infrastructures, notamment des fermes de production de fourrages, des exploitations pour l’élevage bovin et la production laitière et carnée, ainsi qu’une usine de transformation du lait en poudre.
Son objectif principal est de couvrir 50 % des besoins nationaux en lait en poudre, réduisant ainsi la dépendance aux importations et renforçant la souveraineté alimentaire du pays. Il vise également à approvisionner le marché local en viande rouge, à créer des emplois et à augmenter le cheptel bovin national.
Les travaux sont déjà en cours dans la wilaya d’Adrar, avec la réalisation de forages exploratoires et l’achèvement des études techniques préalables à la mise en valeur des terres. Ce projet marque une étape décisive dans la politique agricole du pays, visant à renforcer la production locale et réduire la facture des importations.
