Une production élevée des céréales exige d’augmenter le nombre des silos
La question des silos de stockage de blé est importante pour faire réussir la politique économique du pays.
Pour l’expert agronome Boukhalefa Laala « Il ne peut y avoir de produit sans la mise à disposition de moyens de stockage, car ils sont des moyens nécessaires pour préserver le produit et éviter sa destruction, par exemple en tenant compte des céréales pour les besoins nationaux sont de 100 à 120 millions de quintaux de grain, dont une quantité importante provient de l’importation, soit l’équivalent de 80 à 90 millions de quintaux et le reste est la production nationale. »
Et il ajoute l’expert Laala « Le stockage du blé tendre, du maïs jaune, et des légumineuses sèches, qui signifie l’introduction de la fabrication ou du stockage et de toutes les activités nécessaires pour tous les paysans. Pour le blé, il n’y a actuellement que 44 millions de quintaux disponibles en stock chaque année. Le gouvernement algérien a donné de l’importance à l’agriculture, en se concentrant également sur l’industrie des moyens de stockage pour les céréales. Il y a des silos dits silos de proximité, qui ont été établi par le gouvernement algérien, afin d’agrandir ces entrepôts pour avoir la capacité de stocker 90 millions de quintaux , alors qu’on est actuellement à 44 millions de quintaux »
Dans ce même contexte, Laala souligne que « La coordination entre le Wali, le ministère de l’agriculture et l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales, OAIC, est importante aujourd’hui. Puisque le Gouvernement a décidé de faire passer sa capacité de stockage de 44 millions de quintaux à 90 millions de quintaux »
« Par exemple, l’Est algérien, comme Constantine, Sétif et Guelma, et à l’Ouest, Sidi Bel Abbas, sont tous des régions connues pour leur production des céréales. Il s’ajoute à cela la nouvelle politique du Gouvernement pour le développement des céréales ou de la culture dite stratégique, comme la culture des céréales et des plantes oléagineuses, y compris au niveau du sud algérien. Nous avons pu atteindre produire 80% de nos besoins en blé dur. Parce que l’agriculture est une activité scientifique et non pas une activité traditionnelle comme on le connaissait auparavant, tant en irrigation, en transplantation directe sans recourir à toutes ces techniques modernes qui peuvent être utilisées pour augmenter la production de céréales. » finit l’expert Laala