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Vers la réduction des augmentations des taxes

Par Arezki Louni

Le projet de loi de finances complémentaire est actuellement devant la commission des finances de l’Assemblée populaire nationale.

 

En plus de la suppression de l’IRG pour les faibles salaires et la valorisation du SNMG de 2 000 DA, le projet de texte prévoit également l’augmentation des prix du carburant. Cependant, la commission des finances ne compte pas laisser en l’état la taxe sur les véhicules légers. Elle a approuvé un amendement portant réduction des augmentations des taxes sur les véhicules touristiques légers. Cette décision a été prise à l’issue de la réunion de la commission des finances qui s’est déroulée en présence du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya et la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar. La réunion, qui s’est étalée sur deux jours, a été consacrée à l’examen des amendements soumis à la commission des finances par le bureau de l’APN, au nombre de 30 sur 56 proposés par les députés au texte du PLFC, et ce, à l’issue des séances plénières de débats achevées mercredi dernier. Après l’examen des 30 propositions en question, la commission des finances a approuvé plusieurs d’entre elles notamment l’amendement de l’article 19 du PLFC portant sur l’augmentation des taxes imposées sur la première mise en circulation des véhicules touristiques à moteurs essence et diesel, importés ou acquis localement. L’amendement stipule la réduction des augmentations proposées par le gouvernement sur les véhicules dont le cylindre ne dépasse pas les 2 000 cm3 afin de maintenir leur prix à la portée des consommateurs, outre une hausse des augmentations proposées sur les grosses cylindrées. Pour les amendements proposés par les députés concernant l’annulation de l’article 24 proposant l’augmentation des prix du carburant, le bureau de l’APN a refusé de les soumettre à la commission des finances, ces amendements n’ayant pas fait objet de débat lors de la réunion. Mais ce qui est somme toute, paradoxal, c’est le fait qu’au moment où les membres de la commission suggèrent la réduction du niveau des taxes automobile, les usagers de la route seront rattrapés par d’autres taxes, telle celle relative à l’environnement qui varie entre 1 500 et 6 000 DA. Ajouter à tout cela la flambée des prix des pièces de rechange, en raison du déséquilibre entre l’offre et la demande, générée par l’épidémie du coronavirus, et par conséquent la baisse des importations. Il est à se demander si les députés vont prendre en considération l’impact de la pandémie sur les milliers de ménages algériens, notamment ceux activant dans le secteur des transports, comme les chauffeurs de taxi et les transports en commun, qui sont en arrêt de travail depuis près de trois mois. 

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